jeudi 24 janvier 2008

Les enseignants des lycées boycottent les compositions du premier trimestre au Mali

La Coordination des syndicats maliens de l’enseignement secondaire (COSES), après une grève de 48 heures, lundi et mardi, largement suivie, appelle ses militants à boycotter la surveillance des compositions du premier trimestre, prévu du 21 au 31 janvier sur l’étendue du Mali pour exiger du gouvernement l’ouverture de négociations, a appris APA jeudi de sources syndicales à Bamako.

Les responsables syndicaux accusent le gouvernement de mauvaise foi.
"Nous avons constaté un recul sur quatre points de nos revendications" qui portent notamment sur l’octroi d’une indemnité de logement aux travailleurs de l’enseignement secondaire et sur l’augmentation de la valeur indiciaire des salaires des enseignants contractuels, a affirmé M. Tiémoko Dao, secrétaire général de la COSES.

Selon lui, cette façon de traiter leurs préoccupations a amené la Coordination des syndicats du secondaire à radicaliser son mouvement en procédant d’abord à la rétention des notes et au boycott des compositions.

"Ces mesures sont en vigueur depuis le 12 novembre 2007 pour la rétention des notes et 10 décembre 2007 pour le boycott des compositions", a- t- il précisé, soulignant que la COSES se dit satisfaite du boycott des compositions.

"Les compositions ne se déroulent dans aucune école professionnelle et lycées publics du Mali", a indiqué le secrétaire général après une première évaluation du mouvement de boycott.
Au lycée Ba Aminata Diallo, l’ex lycée de jeunes filles, au centre ville, le censeur M. Mamadou Sissoko, devant le refus des enseignants de regagner leurs salles, a informé les élèves d’aller à la maison pour ne retourner que le lundi 28 janvier.

Au lycée Kankou Moussa, un lycée de la rive droite, les élèves, après 8 heures début des épreuves, ont organisé une assemblée générale, avant de se disperser.

A l’école d’industrie, de commerce et d’administration, un silence de mort régnait dans la cour.
Les cours continuent cependant sans la surveillance des épreuves, ont estimé les militants de la COSES, qui n’exclut pas de reconduire le mot d’ordre de boycott lundi si leurs préoccupations ne sont pas satisfaites.

Source:A P A

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