lundi 24 décembre 2007

LA MERCEDES S'ÉVAPORE EN PLEIN JOUR

Les voleurs ont fait preuve d'un culot infernal. Mais qui les a aidés ?

Les voleurs et les escrocs ne changent pas souvent de modus opérande dans les opérations qu'ils montent. Toute la différence se trouve dans le degré d'imagination, d'audace ou de brutalité dont ils sont capables quand ils veulent boucler leur coup. C'est ce qui explique que l'histoire proposée aujourd'hui peut donner à nos lecteurs la sensation de lire un récit déjà connu.

Mais elle est particulière, parce que significative de l'évolution de la criminalité dans notre pays. Les malfrats n'hésitent plus à travailler en plein jour, à visage découvert; pratiquement sans précaution et en intimidant au besoin leurs victimes. Tout cela sans souci des indices qu'ils pourraient laisser derrière eux.

Notre rocambolesque histoire intervient quelques semaines après l'enlèvement de deux voitures à Sogoniko, un quartier populeux de la rive droite du Niger. Les auteurs de ce braquage ont d'ailleurs été appréhendés par le commissariat de police du 7e Arrondissement en début de cette semaine, et l'enquête se poursuit pour mettre au grand jour les éventuelles ramifications de ce réseau de brigands.

Les faits qui nous intéressent aujourd'hui remontent au 6 décembre dernier. Ce jour là, Yacoub Ali, fils d'un ancien ministre mauritanien, arrivait dans notre pays à bord d'une voiture de marque Mercedes en compagnie d'un ami. Il prit ses quartiers dans une luxueuse maison du quartier Boulkassoumbougou où vivent de nombreux compatriotes à lui.

Quelques heures après son installation, il reçut un appel téléphonique. Son interlocuteur lui proposait de racheter sa voiture. L'offre n'étonna pas outre mesure le Mauritanien, car celui-ci est quelqu'un de bien connu dans le milieu du négoce des voitures d'occasion. Yacoub Ali demanda donc à son interlocuteur de lui fixer un rendez-vous à sa convenance pour la transaction.

L'acheteur potentiel se montra plutôt pressé de convenir les modalités de la vente, puisqu'il proposa à son correspondant de les rencontrer ce même jour aux environs de 13 heures lui et son frère cadet, lequel était un spécialiste des voitures d'occasion. Le lieu de rendez-vous était un bar dont l'adresse fut donnée au Mauritanien.

Deux petites "frappes" : Yacoub Ali embarqua avec lui Mahfoud Ould Mohamed Lamine et Dah Mohamed Ould Oulouby, tous deux de nationalité mauritanienne. Et le trio rallia le bar en question. A son arrivée, il trouva deux jeunes gens assis sur une moto de marque Jakarta. L'un d'eux s'approcha des Mauritaniens et leur demanda s'ils étaient ceux que son grand frère venait d'appeler. Dah Mohamed Ould Oulouby répondit par l'affirmative et descendit de la voiture, suivi de Yacoub Ali.


Mahfoud Ould Mohamed Lamine, qui se sentait fatigué, préféra rester sur le siège arrière pendant que ses compatriotes et leurs contacts discutaient, debout sous un arbre devant le bar.
Après 15 minutes de discussion, celui qui disait être le jeune frère du client entra dans le véhicule qu'il mit en marche.

Il essaya d'enclencher la marche arrière, mais se perdit dans la manipulation du levier de vitesses. Yacoub Ali intervint pour le guider. L'autre déplaça donc le véhicule en marche arrière jusqu'au niveau de son compagnon qui discutait toujours avec les Mauritaniens et l'invita à prendre place sur le siège de passager avant.

Le second jeune descendit nonchalamment de la moto (qu'il laissa garée près de Dah Mohamed et Yacoub Ali) et se glissa dans la voiture. Les deux jeunes - qui seront identifiés plus tard comme étant Alou Diallo et Abadi Dao, petites frappes bien connues des policiers - prirent la route de Koulikoro.

Les Mauritaniens avaient été quelque peu surpris par cette manière de procèder, mais dans un premier temps, ils refusèrent de s'inquiéter. Ils crurent que les jeunes voulaient tester le véhicule avant de faire une offre d'achat. Ils se disaient aussi que si les jeunes gens avaient voulu voler la voiture, ils auraient trouvé un moyen ou un autre pour ne pas embarquer avec eux Mahfoud qui s'était assoupi sur le siège arrière. Enfin, le propriétaire de la Mercédès se disait que les jeunes en jetant un coup d'œil à la jauge d'essence se rendrait compte que le réservoir serait bientôt à sec et qu'ils n'iraient pas très loin.

Tous ces arguments étaient des plus sensés. Mais aucun ne gênait les voleurs dans leur projet. Yacoub Ali et Dah Mahomed attendirent pendant de longues minutes avant d'admettre que leur véhicule leur avait été bel et bien dérobé. Ils composèrent le numéro de Mahfoud pour voir si ce dernier pouvait faire quelque chose. La sonnerie réveilla effectivement leur ami, mais à peine celui-ci avait-il sorti son appareil que l'un des faux clients le lui retira avec brutalité et répondit lui-même à Yacoub Ali.

Une poigne d'acier : "Répondre" serait d'ailleurs un mot inexact pour décrire la conduite du malfrat. Il fit savoir au malheureux propriétaire que ce drnier n'avait désormais plus de véhicule.

Puis il se mit à l'injurier grossièrement avant de raccrocher brusquement. Le tandem continua de rouler jusqu'à arriver à un endroit désert. Une fois le véhicule garé loin du regard des passants, l'un des jeunes gens saisit l'infortuné passager au collet et se mit à lui serrer la gorge. Mahfoud Ould Mohamed Lamine eut beau se débattre comme un beau diable, il ne put s'échapper de la poigne d'acier de son tortionnaire.

Il perdit connaissance après une brève lutte. Alou et Abadi le jetèrent alors hors du véhicule et disparurent dans la ville. Lorsque l'infortuné Mahfoud retrouva ses esprits, il héla un taxi qui le conduisit chez ses logeurs à qui il expliqua tout ce qui s'était passé après que les voleurs aient "subtilisé" la Mercédès.

Mahfoud et Yacoub Ali se rendirent au commissariat de police du 12e Arrondissement pour porter plainte contre Dah Mohamed. D'après divers recoupements qu'ils auraient fait et qu'il serait difficile de restituer, leur compagnon aurait été de mèche avec Alou Diallo. La communauté mauritanienne s'est mobilisée pour que l'affaire soit traitée à l'amiable. Sous la pression de ses compatriotes, Dah Mahomed Ould Oulouby a accepté de verser 3,8 millions Fcfa, représentant le prix de la voiture. Il a ensuite porté plainte contre Alou Diallo et Abadi Dao qui, comme nous vous l'indiquions, sont bien connus de la police. Les recherches se poursuivent actuellement pour retrouver la voiture et les deux malfrats.

Au commissariat de police du 12e Arrondissement, le commissaire Moussa Balla Diakité et ses hommes se mobilisent à fond dans cette affire, mais ils ne se cachent pas qu'elle sera difficile à résoudre, tant elle est truffée de points d'ombre. Qu'est ce qui a rendu les voleurs si sûrs d'eux au point d'opèrer en plein jour et dans un quartier très fréquenté ? Comment Alou Diallo et Abadi Dao ont-ils eu connaissance del'arrivée du Mauritanien et qui leur a mis la puce à l'oreille sur la Mercedes ?

Comment ont-ils eu le contact de Yacoub Ali alors que ce dernier lui-même jure sur le Saint Coran qu'il ne les a jamais rencontrés ni au Mali, ni dans son pays la Mauritanie ?
Les questions sont nombreuses et ceux qui pourraient répondre même partiellement à certaines d'entre elles sont réticents à s'exprimer. On ne peut pas vraiment parler d'omerta, mais les limiers du divisionnaire Diakité auraient certainement apprécié de disposer d'indices plus consistants.

Source:L'Essor

Après sa démission fracassante du Cnid Me Demba Traoré signe son adhésion à l’Urd

La crise qui a opposé le comité directeur du Cnid et Me Demba Traoré, ancien secrétaire général du mouvement des jeunes du Cnid et ancien député à l’Assemblée nationale vient de connaître son épilogue avec l’adhésion officielle de ce dernier à l’Union pour la république et la démocratie, (Urd), deuxième force sur l’échiquier politique national.

Pour mémoire, c’est dans la mouvance des dernières élections législatives en juillet dernier que Me Demba Traoré, député Cnid et candidat à sa propre succession en commune VI, n’a pu s’entendre avec le comité directeur de son parti sur l’établissement de la liste des candidats. Le président du parti du soleil levant, Me Mountaga Tall se serait investi pour que les couleurs du parti soient plutôt défendues dans la dite commune par la présidente des femmes du parti, Mme Raïs Aiché Cissé qui avait alors bénéficié de tout le soutien du président du parti.

Frustré par cette mesure à laquelle il dénie toute légitimité, Me Demba Traoré, l’ancien président de la commission des lois constitutionnelles, de la législation, de la justice et des institutions de la république, avait décidé de donner une nouvelle tournure à sa carrière politique.

Ainsi il a pris part aux élections sur une liste Urd en tant que candidat indépendant. Depuis cette date il n’a plus fait mystère de sa volonté de quitter le Cnid.

Nombre d’observateurs avaient en son temps analysé la situation comme une crise passagère que le parti pouvait résoudre en convainquant Me Demba de revenir sur sa décision. Ce ne fut pas le cas. En effet, malgré de nombreuses tractations, les cadres du parti ne sont jamais parvenus à faire revenir sur sa décision, l’ancien président du mouvement des jeunes du parti qui était résolument entré en rébellion.

C’est dans ce contexte de confit ouvert entre le bouillant avocat et son parti qui vient de connaître encore une autre convulsion interne suite à la suspension du secrétaire général du parti, N’Diaye Bah, ministre de l’artisanat et du tourisme, et Mme Tall Hawa Touré, présidente des femmes du parti, que l’ancien secrétaire à la communication du Cnid, Me Demba Traoré vient de mettre fin au grand suspens en signant officiellement son acte d’adhésion à l’union pour la république et la démocratie (Urd). La cérémonie officielle d’adhésion a eu lieu le samedi dernier au centre Olympafrica de Banankabougou en présence d’une foule nombreuse d’amis, de parents et des sympathisants de Me Demba Traoré.

Plusieurs responsables du parti Urd ont pris part à cette cérémonie qui a été très festive. On notait ainsi la présence de l’honorable Younoussi Touré, président de l’Urd accompagné par Me Abdoul Wahab Berthé et de Oumar Ibrahim Touré, respectivement 1er et 2è vice présidents du parti.

Pour la circonstance la salle Olympafrica a fait son plein avec partout les affiches de l’Urd. Prévu pour 16 heures, c’est finalement à 17 heures que Me Demba Traoré, habillé aux couleurs de l’Urd, a fait son entrée dans la salle accompagné des responsables du bureau exécutif national de l’Urd.

Après les discours successifs du secrétaire général des jeunes de la section Urd de la commune VI, Salikou Sanogo ; de la présidente des femmes Urd, Mme Coulibaly Salima Cissé, ce fut le tour de Me Demba Traoré de prendre la parole sous une forte ovation de la salle scandant son nom.

Me Demba explique

La politique, a-t-il défini d’entrée de jeu, c’est en permanence travailler pour et avec les autres ; comprendre leurs problèmes, leurs attentes, savoir les écouter et les aider, savoir aussi leur expliquer ce que l’on veut faire et les contraintes qui pèsent sur l’action, leur donner confiance, les entraîner dans un projet collectif dont ils comprennent la nécessité et dont ils espèrent recueillir les fruits….

Pour Me Demba, lui et ses camarades ont décidé de quitter le Cnid après s’être rappelé les soucis qui ont animé le peuple dans sa lutte contre la dictature. Il s’agit, selon lui, de l’égale participation des citoyens à la vie politique par des moyens pacifiques ; la sauvegarde et la consolidation de son indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale ; le libre jeu pacifique des partis politiques à concourir au suffrage universel ; le rejet de toute forme de violence, de régionalisme…

« Nous avons décidé de quitter le Cnid sans rancune et sans regret» a laissé entendre Me Demba Traoré expliquant cette décision par le constat que le Cnid a commencé à développer une nouvelle politique qui contrarie ses principes républicains ». Face à la situation, nous avons accepté d’être trahi plutôt que de trahir la mémoire de tout un peuple pour lequel nous sommes résolument engagé à nous battre afin de bâtir un Etat de droit et de démocratie pluraliste », a-t-il indiqué.

Dans son intervention l’ancien député Cnid a remercié les responsables de l’Urd pour les avoir accepté dans ses rangs. Pour lui, au-delà son aspect symbolique, la cérémonie revêt un caractère historique car consacrant l’adhésion d’un nombre important d’hommes et de femmes qui occupaient jusque là des fonctions au niveau de toutes les structures du Cnid du comité directeur aux structures de base en passant par le mouvement national des femmes et des jeunes. En plus de militants du district, plusieurs autres viennent des huit régions du pays.

Après avoir rappelé les valeurs qui fondent le parti Urd, son président, Younoussi Touré a analysé cette adhésion de Me Demba et de ses amis comme une action de grande portée. « Je pensais prendre part cet après midi à l’adhésion d’un groupe de personnes mais je me rend compte qu’il y a bien plus », a indiqué Younoussi Touré.

Après avoir félicité les nouveaux adhérents, le président du parti qui s’est dit comblé avant d’expliquer qu’il s’agit là d’une démarche qui rentre en droite ligne de ce qui a jusque là été mené depuis la création de l’Urd. Il s’agit, selon lui de travailler à fédérer l’action de tous les patriotes.

« A l’Urd quand on vient avec ses valeurs, on a forcement de la place », a souligné le président Younoussi Touré qui voit en maître Demba Traoré et ses camarades des militants de très grande qualité que l’Urd accueille les bras grands ouverts.

Source:L'aube

mercredi 19 décembre 2007

Eau potable : SI L'ON ARRÊTAIT LE GASPILLAGE...

La Coalition des alternatives africaines dette et développement (CAD-Mali) vient d'organiser, dans le cadre de sa Semaine de l'éducation populaire, un atelier de formation de trois jours sur un de ses thèmes de prédilection : "l'accès à l'eau potable et son financement public".

A l'issue de cette session, CAD-Mali a animée un point de presse. La présidente de la Coalition, Mme Barry Aminata Touré, principale conférencière, a jugé que la problématique de l'accès à l'eau potable est aujourd'hui une grande préoccupation pour la société civile mondiale et les communautés à la base. Au niveau mondial, malgré les conférences et les financements faits dans le domaine, a-t-elle relevé, plus d'un milliard de personnes n'ont toujours pas accès à l'eau potable. Mme Barry Aminata Touré estime que dans notre pays, malgré les politiques élaborées et mises en oeuvre, la situation est grave.

"Le constat est déprimant", a-t-elle soutenu, en relevant que 74% de la population ne disposent pas de source d'eau potable et pérenne. Revenant au constat établi au plan mondial, la conférencière notera que 1,5 milliard de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable et que 2,6 milliards de personnes ne disposent pas de système d'assainissement adéquat.La présidente de CAD-Mali a rappelé qu'afin d'inverser la tendance, les Nations unies ont fait de la question une priorité parmi les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

L'un de ces objectifs est de réduire de moitié d'ici l'horizon 2015, le nombre de personnes n'ayant pas accès à l'eau potable et à l'assainissement.Notre pays a largement souscrit aux OMD. Au regard des résultats insuffisants enregistrés pour le moment dans le volet des OMD relatif à l'accès à l'eau, la CAD-Mali, en tant qu'acteur social luttant pour l'amélioration des conditions de vie des citoyens, doit informer ceux-ci et interpeller les pouvoirs publics en faisant ressortir la gravité de la situation.

A ce propos, Mme Barry Aminata Touré a appelé le public à changer de comportement en gérant mieux le précieux liquide. "Chacun doit s'investir non seulement pour avoir de l'eau, mais aussi en faire un bon usage", a-t-elle souhaité.Tout en déplorant que l'État ne soit pas encore arrivé à satisfaire les besoins de la population en eau potable, la présidente de la CAD-Mali préconise de redoubler d'effort, d'accentuer la sensibilisation des populations pour les amener à arrêter le gaspillage de l'eau.

De ce point de vue, l'État doit donner le bon exemple en prenant des mesures contre le gaspillage. "L'accès à l'eau potable est un droit fondamental et chacun doit s'investir pour éviter qu'elle soit gaspillée", a recommandé la première dirigeante de CAD-Mali.

Source:Essor

Assemblée nationale: LA DPG PASSE SANS COUP FÉRIR

Le Premier ministre a reçu l'appui massif de la majorité présidentielle.

C'était attendu, c'est fait. La Déclaration de politique générale du Premier ministre a reçu lundi dernier en fin de soirée le quittus délivré par une majorité écrasante des élus de la nation. Cette majorité était constituée des 125 députés du camp présidentiel. Se sont prononcés contre la DPG les 20 élus de l'opposition parlementaire composée des groupes RPM et Parena-Sadi. Il n'y a eu aucune abstention. Ainsi s'est conclu un marathon qui a mobilisé gouvernement et parlement pendant toute la journée du lundi.

En effet, l'adoption de la Déclaration de politique générale du Premier ministre est intervenue après 10 heures de débats. Le chef du gouvernement s'est présenté à deux reprises à la tribune pour répondre aux questions des députés de la mouvance présidentielle et de l'opposition parlementaire. Des questions relatives dans un premier temps aux préoccupations des populations en matière de santé, d'éducation, de développement de l'agriculture, de l'assainissement, de l'environnement, de désenclavement, de réformes institutionnelles et de société, de lutte contre la corruption, de privatisations des entreprises publiques, d'emploi des jeunes.

Modibo Sidibé a indiqué que toutes ces préoccupations sont prises en compte dans le texte qu'il a soumis à l'appréciation des élus de la nation. Le Premier ministre a insisté sur certains chiffres forts. En ce qui concerne le volet infrastructures routières, il dira qu'il est prévu la réalisation de 4.600 kilomètres de routes pour environ 766 milliards de francs cfa à travers le Programme sectoriel de transport Phase II (PST2).

Le financement de ces investissements sera mobilisé auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux dont les apports viendront appuyer les efforts internes de la nation. Dès 2008, seront entamés les travaux de réalisation des tronçons routiers suivants : Kayes – Diamou – Bafoulabé ; Sékokoto- Bafing – Kéniéba – Falémé – frontière Mali-Sénégal ; Kita – Toukoto – Bafoulabé ; Bamako – Kangaba ; Bougouni – Sikasso (réhabilitation) ; Sévaré – Douentza (réhabilitation) ; Niono – Goma Coura.

Pour préserver les routes existantes et celles qui seront prêtes sous peu, le Premier ministre indiquera que plus de 10 milliards de F CFA annuels seront mis à la disposition du Programme d’entretien routier. Il dira aussi que le programme prend en compte la réalisation de 5 kilomètres de routes dans tous les villages du pays. "Il faut faire en sorte que l'effet route en termes économique, social et culturelle soit un véritable levier du développement de notre pays", a-t-il souhaité.

Un forum sur l'école - En ce qui concerne l'agriculture, Modibo Sidibé soulignera que l’objectif assigné est de porter la production, toutes céréales confondues, à 10 millions de tonnes à l’horizon 2012. Dans ce cadre, des actions seront entreprises pour une meilleure organisation et un renforcement des capacités des producteurs en collaboration avec les organisations professionnelles du secteur. S’agissant de la maîtrise de l’eau et de l’irrigation, un programme d’aménagement hydro-agricole de près de 100 000 hectares sera réalisé à travers l’ensemble du territoire malien.

Ce programme prévoit 60.000 hectares à l’Office du Niger financés à travers les moyens de l'État, les ressources des partenaires au développement et l'apport des grands privés. En ce qui concerne les aménagements de proximité, le gouvernement mettra en œuvre un vigoureux programme de mise en valeur de 30.000 hectares de bas fonds dès 2008. Dans la région de Tombouctou 5.000 hectares seront aménagés, en maîtrise partielle, pour accroître la production nationale de blé. Par rapport à l'éducation, le chef du gouvernement a annoncé la tenue d'un forum qui permettra de diagnostiquer les maux du monde de l'école pour que des solutions pérennes et partagées soient dégagées.

Il est aussi prévu une rencontre sur la lutte contre la corruption au cours de laquelle Modibo Sidibé suggère de réfléchir profondément sur les aspects d'ordre social et culturel qui entravent le combat contre ce mal. Sur la question relative aux privatisations, le P.M. a insisté sur le cas spécifique de la CMDT, pour qui la marche vers l'ouverture doit se faire en préservant les intérêts des producteurs.

Le Premier ministre a réitéré sa volonté de traduire en actes le Programme de développement économique et social en indiquant que l’objectif visé est d'accroître un taux de croissance économique d’au moins 7 % par an, taux retenu par le CSLP II et nécessaire pour résorber le chômage et réussir notre décollage économique. Après l'intervention du Premier ministre, les députés des différents groupes parlementaires sont revenus à la charge pour avoir des éclaircissements sur certains aspects relatifs à la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, au développement du Nord, aux actions en faveur du monde rural, aux difficultés des écoles communautaires, à la promotion économique des femmes.

Laquestion du PDES a également évoquée à plusieurs reprises. Le gouvernement a-t-il vraiment les moyens de concrétiser son programme, s'interrogera un député de l'opposition parlementaire qui a évalué le déficit budgétaire à plus de 100 milliards F cfa.
Ambitieux et volontariste - Le chef du gouvernement répondra que le programme qu'il a proposé à l'Assemblée nationale est certes ambitieux, mais réalisable en appelant à plus de détermination de la part de tous et en comptant sur l'aide des partenaires techniques et financiers. "J'ai servi mon pays et je continue à le faire avec les mêmes convictions parce que je crois en ce pays et en celui qui m'a fait confiance de diriger le gouvernement", a dit Modibo Sidibé en réagissant à la critique d'un député de l'opposition parlementaire.

Cette opposition parlementaire n'a pas pourtant désarmé. Son porte-parole Me Hamidou Diabaté a souligné l'impossibilité du gouvernement d'atteindre un taux moyenne de croissance de 7% en mettant l'accent sur les aléas climatiques auxquels notre pays est très souvent confronté. Auparavant, ce sont les différents groupes parlementaires de la majorité présidentielle qui avaient apprécié de manière positive la Déclaration de politique générale et avaient exprimé leur volonté d'assister le Premier ministre dans la mise en peuvre des actions recensées dans le document.

Après le vote de la Déclaration de politique générale, le Premier ministre a salué les députés de la majorité présidentielle pour avoir adhéré à son programme d'action. Il dit avoir noté leurs suggestions et leurs recommandations pour améliorer ce qui a été prévu. "Je salue tous les députés et tous les Maliens qui ont accepté de conduire notre programme ambitieux et volontariste", a-t-il déclaré. Modibo Sidibé s'est aussi adressé à l'opposition parlementaire dont il a dit respecter le choix qualifié par lui de démocratique.

Le président de l'Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, a expliqué en conclusion que la nette majorité des députés qui se sont prononcés en faveur de la DPG n'a pas été rassemblée fortuitement. Elle correspond au fort courant populaire (plus de 70% des Maliens) dont les voix se sont portées sur le président Amadou Toumani Touré. Il a assuré que le parlement accomlpagnera le gouvernement dans la réalisation de ses grandes ambitions. Mais l'A.N., a annoncé son président, jouera également le rôle qui est le sien dans le contrôle de l'action gouvernementale.

Source:Essor

samedi 15 décembre 2007

La “résistance” s’organise à l'ADEMA

Il y a un peu plus d’un mois, le président de l’Adéma avait fait une importante communication lors d’une réunion ordinaire du comité exécutif. Dioncounda Traoré, avait parlé de l’actualité notamment les projets de loi sur l’abolition de la peine de mort et du nouveau code de la famille qui agitaient la société.

Sur ces deux sujets, il avait appelé ses camarades à la réflexion en laissant entendre que c’était des projets trop sérieux pour l’avenir de la société malienne pour être escamotés. Mais il avait également insisté sur la nécessité pour le parti de se réconcilier, seul gage pour une victoire lors des élections générales de 2012. Après des échanges informels sur cette dernière question, Dioncounda avait promis de soumettre un document formel autour duquel les responsables du parti devaient se réunir et échanger.

Il avait même été question, au regard de l’importance de la question et afin d’éviter les fuites, de se retirer dans la banlieue de Bamako. Le seul hic, c’est que jusqu’à présent le document n’est pas disponible, donc la réunion subit report après report.Selon nos informations, ces reports seraient dues à différentes raisons. La première serait que le président de l’Adéma voudrait d’abord contenir le mécontentement de tous ceux qui sont fâchés de n’être pas dans le gouvernement.

Il ne souhaiterait pas que la réunion se transforme en lieu de défoulement ou de règlement de compte. Il se rappelle que juste après les élections législatives, des membres du CE qui ont été battus, ont eu des mots très durs à l’encontre du président de la République coupable à leurs yeux d’avoir favorisé leur chute. La deuxième raison des reports successifs serait due au fait qu’il y aurait des résistants par rapport à la réconciliation prônée.

Parmi eux, on y trouve des députés bien en vue et des cadres qui attendent de voir ce qu’ils pourraient obtenir dans le partage du gâteau avant l’arrivée d’autres convives.Il semble que c’est pour ces différentes raisons que le président Dioncounda « traîne » un peu les pieds en espérant que le temps permettra de « ramollir » les uns et autres.

Source:Nouvelle République

Salif Keïta échoue avec Mali Tours

Pourquoi le Domingo de la musique malienne, Salif Keïta, n'a-t-il pas pu continuer sa tournée à l'intérieur du Mali? C'est la question qui est sur toutes les lèvres.

En effet, cette tournée avait été initiée par Salif et d'autres structures afin de permettre aux fans de ce musicien de le voir sur scène au Mali.

Car bon nombre de gens n'ont pas les moyens financiers d'assister à un concert de Salif, qui coûte habituellement cher (10 000 FCFA minimum).

En initiant Mali Tours, Salif voulait sillonner toutes les régions du Mali, excepté Kidal où l'insécurité régnait, à cause du problème de la rébellion.

Mali Tours, qui avait commencé à Bamako, a été un véritable échec, puisque la recette n'a même pas atteint 5 millions de FCFA, alors que rien que la location des 40 tonnes de matériel, venu spécialement des Etats-Unis (sonorisation, lumières et autres matériels techniques) me coûtait très cher.

Après cet échec, Salif s'est produit à Ségou, Koutiala, Mopti et Sikasso.

D'après nos informations, ces spectacles ont aussi été des fiascos. Raison pour laquelle Salif a décidé d'interrompe cette tournée, puisqu'il n'a rien à gagner dans tout, sauf !a fatigue.

Comme prétexte, selon nos sources, ii affirmerait que "la qualité de la sonorisation n'était pas bonne, alors que ces appareils ont été loués aux Etats-Unis". En tous cas, l'histoire retiendra que Salif n'a pu continuer Mali Tours. Toujours selon les mêmes sources, il semblerait Salif soit en train de préparer son prochain album, après "M'Bemba". La sortie de cet opus est prévue pour juin 2008.

Source:Bamako Hebdo

SOKONA GAKOU, PRÉSENTATRICE TELE "Les habits que je porte dans mes émissions, je les ai toujours achetés moi-même

Toujours égale à elle-même, notre consœur Sokona Gakou était, comme à son habitude, bien sapée le mercredi 12 décembre au Cinéma Babemba. Elle était venue regarder l'un des films du célèbre réalisateur américain Martin Scorsese, actuellement en visite au Mali. Nous avons saisi cette opportunité pour nous entretenir, une fois de plus, avec cette grande dame, très aimable.

A la question de savoir comment elle s'habille quand elle enregistre ses émissions télévisées, Sokona répondra : "les habits que je porte dans mes émissions, je les ai toujours achetés moi-même. Même les habits que je porte dans mes émissions Sumu, c'est moi-même qui les achète. Je n'ai pas de teinturier qui m'habille ni de tailleur qui m'habille gratis".

Pour aller plus loin, Sokona nous dira "je n'ai jamais pris les sous d'un seul commerçant ou un homme d'affaires, ou encore d'un Diogoramè sous prétexte de parler de lui dans le Sumu. Ce n'est pas mon habitude. Des rumeurs circulaient à un moment donné, prétendant que j'avais demandé de l'argent à Ousmane Yara pour le faire passer dans mon émission. C'est faux. Moi, je crois qu'Ousmane est un homme exemplaire, qui pense à son pays.

J'ai voulu tout simplement lui rendre un vibrant hommage pour tout ce qu'il fait pour son pays. Ousmane m'a donné deux millions de FCFA et d'autres cadeaux pour que je les remette à monDirecteur en la personne d'Ismaël Sidibé.

Je les lui ai donnés. Il les a refusé parce que, pour lui, il n'y a pas de contrat entre Africable et Ousmane. Je pense qu'il a ses raisons. Mais Ousmane souhaitait le rencontrer pour qu'ils puissent parler, malheureusement Sidibé était en voyage. Au moment il est revenu, c'est Ousmane qui avait voyagé".

"Ce qu'il faut dire, c'est que c'est toujours moi qui ai démarché nos sponsors et versé l'argent dans la caisse de mon service employeur. Parce que je pense qu'une émission comme Grand Sumu a besoin de sponsors. L'argent que les artistes gagnent sur la scène leur appartient aussi. Je n'ai jamais pris un sou de cet argent.

J'ai toujours payé moi-même le prix de mes coiffures. Je paye tout de ma poche, jusqu'à mon maquillage. Si je me bats pour bien faire mon bou­lot, je le fais par respect pour tous ceux qui m'aiment bien et pour mériter mon salaire, auquel je tiens puisque c'est de cela que je vis. J'en profite pour remercier tous ce qui m'aiment et qui m'apprécient", parole de Sokona Gakou.

Source:Bamako Hebdo

mercredi 12 décembre 2007

L'hémicycle en ébullition

La nouvelle d'un incident dont un député aurait été victime dans la soirée de lundi à l'hôpital Gabriel Touré (il aurait été brutalisé par deux policiers dans des circonstances qui n'étaient pas éclaircies hier en fin de journée) a interrompu brutalement la session plénière de l'Assemblée nationale qui s'était ouverte durant la matinée.

Dioncounda Traoré, le président de l'A.N., s'est efforcé de calmer les esprits (il a annoncé avoir déjà rencontré le directeur de l'hôpital à ce propos et avoir aussi engagé des actions) avant d'organiser un huis-clos pour certainement communiquer les informations en sa possession aux députés. En attendant certainement une réaction officielle sur cette affaire, les élus ont décidé de suspendre la plénière et de fixer la reprise à cet après-midi. Plus d'une dizaine de projets de loi sont au programme de cette session plénière.

Ces projets de loi touchent quasiment tous les domaines du développement économique, social et culturel de notre pays. Six sont défendus par le ministre des Finances Abou-Bakar Traoré. Les débats ont commencé hier par le projet de loi des finances pour l'exercice 2008. Le vote du projet de loi des finances appelé encore budget d'ƒtat est l'une des grandes attributions de l'Assemblée nationale.

La loi des finances détermine la nature, le montant et les dépenses des ressources et des charges de l'Etat pendant une année donnée, a expliqué l'honorable Ouali Diawara, président de la commission des finances, de l'Economie, du plan et de la promotion du secteur privé. Sa commission est saisie pour l'examen au fond du projet. "L'Assemblée nationale est la force politique qui distribue le budget d'Etat. La délibération sur le projet de loi des finances ordonne au gouvernement de mettre en oeuvre son programme qui était auparavant techniquement élaboré", a précisé notre interlocuteur qui indique que toutes les 11 commissions permanentes de l'Assemblée sont saisies pour avis concernant le vote de la loi des finances.

Il ressort de l'analyse de la loi des finances 2008 qu'au titre des prévisions, les recettes attendues sont estimées à 962,428 milliards de Fcfa contre 879,648 milliards de Fcfa en 2007. Le budget d'ƒtat 2008 affiche une augmentation de 8,71 % par rapport à 2007. Cette augmentation résulte de l'accroissement attendu des recettes du budget général de 8,82 %.

Quant aux dépenses prévues, elles sont estimées au titre de l'année 2008 à 1085,774 milliards de Fcfa contre 994,311 milliards de Fcfa dans la loi des finances 2007, soit une augmentation de 9,20%. Nous reviendrons évidemment sur tous ces événements dans nos prochaines éditions.

Source:Essor

Coupe Cabral Les Aigles "B" champions de la Zone II

Les joueurs de Cheick Oumar Koné ont écrit une nouvelle belle page de l'histoire de notre football en remportant la 19è édition du tournoi Cabral face au Cap vert battu 2-1.

Les Aigles "B" ont remporté lundi à Bissau la 19è édition de la coupe Cabral en battant le Cap Vert 2-1

Les deux buts de la sélection nationale ont été marqués par Bakary Coulibaly "Baco" (4') et Souleymane Dembélé qui inscrivait ainsi son quatrième but du tournoi. Initialement prévue dimanche, la finale avait été reportée à lundi, suite à une coupure d'électricité qui a contraint l'arbitre à arrêter la partie.

Les deux équipes étaient alors à égalité 0-0. 24h plus tard, Maliens et Cap Verdiens se sont retrouvé à nouveau sur la même pelouse, mais cette fois à 16h. On connaît la suite : les nôtres l'ont emporté 2-1 grâce à deux buts de Baco et Solo Dembélé, offrant ainsi à notre pays son troisième trophée de coupe Cabral après les sacres de 1989 et 97 face, respectivement à la Guinée (3-0 à Bamako) et au Sénégal (1-0 à Banjul en Gambie).

Avant de se hisser en finale, les joueurs de Cheick Oumar Koné avaient d'abord dominé successivement la Gambie (2-0) et la Guinée Conakry (2-1), se qualifiant ainsi pour les demi-finales dès la deuxième journée de la compétition.

Mieux, les Aigles "B" se classèrent premiers du groupe et ce, malgré le faux pas de la troisième et dernière journée des matches de poule contre le Cap Vert (0-1). Ce jour, le sélectionneur national, Cheick Oumar Koné avait laissé au repos la plupart des cadres de l'équipe dans la perspective des demi-finales. En demi-finale justement, les Aigles "B" prouveront que la défaite contre le Cap Vert n'était qu'un incident de parcours, s'imposant 2-1 face au Sénégal grâce à deux réalisations de Bakary Coulibaly et Oumar Séga Mady Kanté.

La voie de la consécration était ouverte pour les joueurs de Cheick Oumar Koné qui se hisseront sur la plus haute marche du podium 72h plus tard en dominant le Cap vert lors du bouquet final. Les insulaires qui avaient créé la sensation en éliminant le pays hôte en demi-finale (1-1 à l'issue du temps réglementaire et des prolongations et 3-2 aux tab), rêvaient de rééditer leur exploit de 2000 lorsqu'ils avaient remporté le trophée zonal chez eux face au Sénégal (1-0, but de Tony).

Mais c'était compter sans la détermination des Aigles "B" blessés dans leur orgueil par leur échec au premier tournoi de l'Intégration de Ouagadougou et qui se sentaient redevables vis-à-vis de nos compatriotes.

Plus d'une décennie donc après la belle victoire des Seyba Lamine Traoré, Mahamadou Dissa, Mahamadou Sidibé "Maha", Sékou Berthé et du regretté Drissa Fomba dans l'enfer du stadium de Bakau en Gambie, Soumbeyla Diakité et ses coéquipiers viennent d'écrire l'une des plus pages de notre football et de redonner confiance à nos compatriotes dans la perspective de la CAN 2008.Aussitôt après la fin du match, le président de la République a adressé un message de félicitations aux héros de Bissau et à leur staff technique.

"En finale de la coupe Cabral jouée cet après-midi (lundi, ndlr), vous avez obtenu la consécration suprême en battant le Cap vert 2-1.

Au nom de la nation toute entière, de l'ensemble de ses institutions ainsi qu'à mon nom propre, je vous transmet nos chaleureuses félicitations ainsi qu'à l'encadrement technique, au ministère des sports, au Comité national olympique et sportif, à la Fédération malienne de football et aux supporters qui ont contribué à cette belle victoire", a dit le chef de l'État. Et le président Touré d'ajouter : "tout au long de ce tournoi, vous avez étalé votre grande classe en alliant à la fois technicité, sens du jeu et rigueur.

À aucun moment, votre réputation de favori du tournoi qui vous avait devancé n'a été démentie. Votre combativité et votre envie de vaincre ont été les meilleurs arguments de cette campagne victorieuse qui rallonge le palmarès de nos sportifs au plan sous-régional, continental et international d'une part, et d'autre part, confirme le renouveau du sport malien dans son ensemble".

Tous les résultats

Groupe A

Sénégal-Sierra Leone : 1-0
Sierra Leone-Guinée Bissau : 0-2
Sénégal-Guinée Bissau : 1-1

Groupe B

Mali-Gambie : 2-0
Guinée-Cap Vert : 0-0
Gambie-Cap Vert : 0-0
Mali-Guinée : 2-1
Guinée-Gambie : 0-3
Cap Vert-Mali : 1-0

Demi-finalesMali-Sénégal : 2-1
Cap Vert-Guinée Bissau : 1-1 puis 3-2 aux t.a.b
Match de classement
Sénégal-Guinée Bissau : 2-0

Finale

Mali-Cap Vert : 2-1

Source:Essor

Coopération Mali-UE 2008-2013 DEUX ENVELOPPES TOTALISANT PLUS DE 363 MILLIARDS

C'était certainement le meilleur moyen de conclure le deuxième sommet Afrique-Union européenne qui s'est tenu à la fin de semaine dernière à Lisbonne. Immédiatement après la clôture de l rencontre, la Commission de l'Union européenne et une trentaine de pays, dont le Mali, ont signé des Documents de stratégie pays et des Programmes indicatifs nationaux pour la période 2008-2013.

Pour ce qui est de notre pays, les documents ont été signés par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Moctar Ouane, et le commissaire européen au développement, Louis Michel. Deux enveloppes financières ont ainsi été mises à la disposition de notre pays.

L'enveloppe A renferme les ressources programmables indicatives que la Communauté européenne envisage de mettre à la disposition de notre pays sur la période 2008-2013. Son montant s'élève à 533 millions d'euros, soit 346,5 milliards Fcfa. L'enveloppe B contient, pour sa part, 26,3 millions d'euros (un peu plus de 17 milliards Fcfa).

L'enveloppe est destinée au soutien macro-économique, aux politiques sectorielles, auxprogrammes et projets en appui aux domaines de concentration ou hors concentration de l'assistance européenne. Elle tient également compte des financements dont notre pays pourrait bénéficier dans le cadre d'autres ressources.

L'enveloppe B est destinée à couvrir des besoins imprévus, tels que l'aide d'urgence lorsqu'une telle aide ne peut être financée sur le budget de l'UE, des contributions à des initiatives d'allégement de dette convenues au niveau international, ainsi qu'un soutien destiné à atténuer les effets négatifs de l'instabilité des recettes d'exportation. Il sera mobilisé selon des mécanismes et procédures spécifiques, et de ce fait, ne fait pas encore partie intégrante du programme indicatif.

Les ressources peuvent engagées dans le cadre du Document de stratégie pays et du Programme indicatif dès l'entrée en vigueur du cadre financier pluriannuel du 10è Fonds européen de développement pour la période 2008-2013, de l'accord de partenariat ACP-UE révisé, mais pas avant le 1er janvier prochain. La signature des présents documents est l'aboutissement d'un long processus qui avait commencé en mars 2006.

De cette date à octobre 2007, le gouvernement représenté par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Moctar Ouane, et la Commission de l'UE à travers Mme Irène Horejs, alors chef de la Délégation de l'UE au Mali, se sont rencontrés à plusieurs reprises à Bamako afin de déterminer les orientations générales de la coopération pour la période 2008-2012.

Ces entretiens ont permis d'établir le Document stratégie pays et le Programme indicatif de l'aide communautaire en faveur de notre pays, conformément à l'accord de partenariat ACP-UE signé à Cotonou le 23 juin 2000 et tel que révisé à Luxembourg le 25 juin 2005.

Source:Essor

mardi 11 décembre 2007

Sory Ibrahima Diallo MESSAGER DE LA PAIX

Rallier Bamako à Abidjan à pied, voilà l'aventure pour Sory Ibrahima Diallo.

Le marcheur malien a été accompagné vendredi par le ministre de la culture, Mohamed El Moctar qui assurait l'intérim de son homologue de la jeunesse et des sports, Hamane Niang. L'événement a regroupé dans la cours du département les membres du cabinet ministériel, des responsables du Village SOS de Sanankoroba, des amis de Ibrahima et plusieurs autres invités.
Sory Ibrahima Diallo n'est pas à sa première expérience.

Le messager de paix est un infatigable combattant pour la paix et l'intégration des peuples. Son ambition l'a conduit a marché sur Dakar pour les mêmes causes il y a quelques années. Pourquoi spécifiquement la Côte d'Ivoire ?

Suite à l'historique réconciliation en Côte d'Ivoire, explique Sory Ibrahima Diallo, grâce à la médiation du président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, l'ensemble des pays frères éprouvent un soulagement total. De façon symbolique et spontanée, et en respect à notre culture, gages des valeurs sociales universelles, Sory Ibrahima Diallo a décidé de marcher pour la fin de la guerre et du retour définitif de la paix chez notre voisin du Sud.
"C'est Dieu qui a donné la mort à la guerre et Gbagbo et Guillaume Soro l'ont enterré au cimetière du patriotisme.

Plus jamais de querelle, plus jamais de conflit, plus jamais de guerre en Côte d'Ivoire terre de rencontre, terre de brassage, d'amitié, de solidarité et de paix", dit-il. Par ce geste, Sory Ibrahima Diallo entend transmettre le sentiment fraternel et la bénédiction de toute la nation malienne.

Le ministre de la culture, Mohamed El Moctar, assurant l'intérim de la jeunesse et des sports, a salué l'initiative de Diallo et l'a encouragé de tout le soutien du président de la république, du gouvernement et de tout le peuple malien.

"Vous initiative est non seulement un événement sportif, mais aussi et surtout un retour à nos valeurs de dialogue pour un règlement pacifique des conflits. La rencontre historique de Ouagadougou l'a démontré à suffisance. En choisissant ce jour saint du vendredi, vous ajoutez à la symbolique de votre action, un autre symbole, celui de la bénédiction divine", a indiqué le ministre.

Avant d'accompagner Diallo de tout son admiration. "Va Monsieur Diallo, semer les graines de la paix tout au long des routes que tu va emprunter", a-t-il conclu tout en parcourant une distance de 100 mètres avec le marcheur.

Source:L'Essor

Liste des 28 Aigles présélectionnés

Les Vingt huit Aigles présélectionnés pour Ghana 2008

Mahamadou Sidibé (Pasguinna-Grèce) Oumar Sissoko (Metz-France) Adama Coulibaly (Lens-France) Cédric Kanté (Nice-France) Adama Tamboura (Helsinborg-Suède) Boubacar Koné (Fès-Maroc) Moussa Koulibaly (Moulidia-Algérie) Fousseyni Diawara (Saint Etienne-France)

Sékou Berthé (Grèce) Sammy Traoré (Auxère-France) Souleymane Diamouténé (Lecce-Italie) Eric Sékou Cheles (Valenciennes-France)

Mahamadou Diarra (Real-Espagne) Djibril Sidibé (Châteauroux-France) Mohamed L.Sissoko (Liverpool-Angleterre) Alphousséïni Kéïta (Le Mans-France) Drissa Diakité (Nice-France)

Seydou Kéïta (FC Séville-Espagne) El Hadj Mahamane Traoré (Nice-France) Soumaïla Coulibaly (Monchenglabad-Allemagne) Modibo Maïga (Le Mans -France) Bassala Touré (Oficrete-Grèce)

Frédéric Kanouté (FC Séville-Espagne) Mamadou Diallo (FC Quatar) Dramane Traoré (Locomotiv de Moscou-Russie) Mamadou Sidibé (Stock , City-Angleterre) Mahamadou Dissa (Rookers-Belgique) Bakaye Traoré (Amiens-France)

Source:Le Républicain

LE DEPUTE ASSARID MONTE AU CRENEAU "Le Mali doit revoir son système électoral"

" L'Assemblée nationale du Mali: mission et fonctionnement". Tel était le thème traité le 8 décembre 2007, dans la salle "Aoua Keïta" de l'Assemblée nationale: Et les principaux conférenciers n'étaient autres que... lé Président de l'Hémicycle, Dioncounda Traoré, Assarid Ag Imbarca-wane de l'ADEMA, le Dr Oumar Mariko du parti SADI et Moussa Oumar Diawara.

On a également noté la présence de l'ancien Président de l'Assemblée nationale, Ali Nouhoum Diallo. Les temps forts des débats étaient consacrés au système électoral, au taux de participation aux élections, au consensus à l'opposition...

Au préalable, les participants ont été suffisamment édifiés sur la mission et le fonctionnement de l'Hémicycle. Assarid propose Selon Assarid Ag Imbarcawane, l'Assemblée nationale malienne est très active, car elle est membre de plusieurs institutions internationales à travers les autres députés maliens. Chaque fois qu'ils siègent à cette institution internationale, ces élus viennent rendre compte à l'Assemblée nationale du Mali, au monde. Le Parlement de la CEDEAO -dont Ibrahim Boubacar Keïta assure la présidence- est composé de cinq fait savoir Ag Imbarcawane.

En ce qui concerne le faible taux de participation aux élections Assarid fera savoir que l'inscription volontaire sur les listes électorales est la seule solution pour relever ce défi. Mais pour ce qui est de notre système électoral, Assarid indiquera que pour des élections libres et transparentes, il doit être revu. Oumar Mariko accuse et l'honorable Dr Oumar Mariko du SADI, de marteler : "A chaque système, son mécanisme de fraude.'"Après avoir exposé le sous-thème : "Comment le Mali est-il passé du consensus à l'Opposition?", il n'a pas manqué de s'en prendre à la Cour Constitutionnelle.

Selon lui, cette institution n'a pas joué son rôle, lors des élections présidentielle et législatives de 2007 qui -toujours d'après lui- ont été émaillées de fraudes généralisées. A l'entendre, son parti SADI n'a jamais cru qu'on vivait dans un consensus unanime, mais a toujours voulu qu'on permette à tout le monde de s'exprimer librement.

Aux dires du docteur du parti SADI, la conception du général Moussa Traoré a été transposée dans notre démocratie, car tous ceux qui se déclarent de l'Opposition sont considérés comme des ennemis du pouvoir, et qu'il faut abattre. Aussi, pour se mettre à l'abri et s'approcher au pouvoir, les partis politiques ont procédé à toutes sortes de combines, déclare-t-il.

"Nous nous sommes dit qu'il faut trouver une solution à cette situation qui perdure, d'où notre option à l'Opposition. Et nous ne renoncerons pas à notre appartenance à I' Opposition", ajoute le secrétaire général du parti SADI.

Quant au président de l'ADEMA et de l'Hémicycle, Dioncounda Traoré, il pense plutôt que le faible taux de participation aux élections est relatif aussi questions d'ordre social.

Source:Soir de Bamako

L'Espagne accorde au Mali 800 visas de travailleurs saisonniers

L'Espagne a mis à la disposition du gouvernement malien 800 visas de travailleurs saisonniers à la suite d'entretiens que le président malien, Amadou Toumani Touré, a eus avec le Premier ministre espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, en marge du sommet Union Européenne-Afrique de Lisbonne, selon des sources proches de la présidence malienne.

Bamako et Madrid sont liés, depuis janvier dernier, par un accord de coopération en matière de régulation des flux migratoires en vertu duquel le Mali accepte le rapatriement de ses ressortissants trouvés en situation irrégulière en Espagne, rapporte l'Agence de presse africaine. Cette convention sur l'immigration, dite de "nouvelle génération", prévoit le renforcement de la coopération en matière de gestion des flux migratoires légaux ainsi que le contrôle des frontières pour lutter contre l'immigration clandestine.

La capitale malienne devrait en outre accueillir prochainement un bureau destiné à gérer les fonds consacrés par l'Agence espagnole de coopération internationale (AECI) à des projets de développement au Mali. Un projet pilote de "centre d'information et de gestion des migrations", financé par l'Union européenne (UE) à l'initiative conjointe de l'Espagne et de la France, devrait parallèlement démarrer en fin d'année à Bamako.

Le Mali constitue, après le Sénégal, le deuxième pays africain émetteur d'immigrants clandestins qui se rendent en Espagne à bord d'embarcations de fortune via l'archipel des Canaries.

Source:Xinhuanet

lundi 10 décembre 2007

Danger sur l’économie malienne: Quatre commerçants doivent 75 milliards aux banques

Une menace grave plane sur l’économie nationale: 4 opérateurs économiques maliens doivent au système bancaire 75 milliards de Fcfa. Une situation qui grippe complètement l’économie malienne et met en danger le système bancaire. C’est la teneur d’un rapport confidentiel remis au président de la République, il y a deux mois par la Commission bancaire.

ATT et son nouveau gouvernement sont attendus sur le dossier. Le système bancaire malien, le trésor public et toute l’économie malienne sont en danger. La menace qui plane est celle consécutive aux manœuvres de quelques opérateurs économiques. Ils sont au nombre de quatre et doivent au système bancaire 75 milliards de Fcfa. Cette situation grippe complètement l’économie malienne et met en danger le système bancaire.

C’est la teneur d’un rapport confidentiel remis au président de la République, il y a deux mois par la Commission bancaire. Les Maliens espèrent que le Président de la république et son gouvernement dirigé par Modibo Sidibé trouveront les formules justes pour exorciser le fléau. Le risque est que les banques concernées risquent de ne pas être remboursées et le danger plane sur toute l’économie malienne. Le premier opérateur économique doit 28 milliards, le second 18 milliards, le troisième 17 milliards et le quatrième 12 milliards.

Il se trouve que certains de ces opérateurs économiques sont bénéficiaires du système d’exonération mis en place par l’Etat. En tant que tels, ils déstabilisent les autres opérateurs. Ce qui pose un grave problème d’égalité et d’équité devant le cordon douanier et fiscal. Ces opérateurs bénéficient des exonérations et ne remboursent pas les fonds accordés par les banques. Conséquences : le trésor perd des milliards et l’économie risque d’être mise à genoux au profit de quelques gros poissons.

Des millions de Maliens sont affectés par le marasme économique. Le président de la République et son nouveau Premier ministre sont attendus sur ce dossier. Que vont faire ATT et Modibo Sidibé ?

Source: Le Républicain

ARRETES POUR AVOIR PUBLIE LA « MAITRESSE DU PRESIDENT »: « Le prix de la libre expression » attribué à 5 journalistes maliens

En marge des 30 e assises de la presse francophone qui se sont déroulées à Yamoussoukro (Côte d’ Ivoire), la presse malienne a été honorée. Le prix « de la libre expression » a été décerné à nos confrères Sambi Touré d’Info Matin, Mahamane Hamèye Cissé du Scorpion, Alexis Kalambry des Echos, Birama Fall du Républicain et Seydina Oumar Diarra d’Info Matin.

Ils avaient été arrêtés et jugés après la publication de « La maîtresse du président » dans leurs colonnes.Ce prix, qui est une prime à la liberté d’expression, est généralement attribué à des hommes et des femmes de médias victimes d’intolérance en tout genre, d’entrave à la liberté d’expression, de harcèlement politique, etc. Les journalistes maliens, honorés par leurs pairs de plus de 130 pays, sont ceux-là mêmes qui avaient été embastillés au mois de juin 2007 dans l’affaire dite « La maîtresse du président de la République ».

Le ministre ivoirien de la Communication, Ibrahim Sy Savané, qui leur a remis le prix le jeudi, 6 décembre 2007, a affirmé que « cette distinction qui récompense des journalistes doit faire savoir à tout le monde que la liberté d’expression est précieuse et à sauvegarder ».Les journalistes francophones présents aux assises de Yamoussoukro ont ainsi motivé leur démarche. « Il s’agit d’abord et avant tout, pour vous confrères, seuls juges, de vous reconnaître le professionnalisme dont vous avez fait montre dans ce travail ».

La presse francophone avec un œil de professionnel porté sur l’épisode n’a pas tari de dénonciations tout en brocardant l’attitude de certains dirigeants à ne pas supporter la critique.Le prix de la libre expression a déjà été attribué au directeur du journal camerounais, Le Messager, Pius Njawé et à la presse privée algérienne dont plus de 100 journalistes sont morts sous les balles de l’intolérance religieuse.Le thème de la rencontre de Yamoussoukro portant sur « Médias, démocratie et paix » a été une tribune pour les participants de discuter des entraves à la libre expression.

Ils ont déploré les atteintes graves à la liberté qui se multiplient sur le continent.Les lauréats maliens se sont montrés fiers d’être jugés sans complaisance par leurs pairs. Ils ont apprécié le soutien de la grande famille de la presse francophone au moment où l’affaire de « La maîtresse du président de la République » est encore pendante devant la Cour d’appel.

Source:Malikounda

Aéroport de Bamako – Sénou De la cocaïne pure saisie sur deux passagers de la CAM-Mali

La semaine dernière, les agents de douane de la brigade de l'escale de l'aéroport de Bamako - Sénou ont saisi de la cocaïne pure sur deux passagers de la Compagnie Aérienne du Mali, tous de nationalité nigériane.

La première saisie paire de chaussures dont de cocaïne, près d'un kilo 200 g a été faite le jeudi dernier à 12 heures 45 minutes sur un certain Auguste Ejiké Charles de nationalité nigériane, passager du vol CAM-Mali à destination de Cotonou. Selon le Contrôleur de douane Djibril Diarra, chef d'escale, c'est à la suite d'un simple contrôle de routine que ses agents ont pu mettre la main sur cette cocaïne.

En effet, dira-t-il, quand le passager Auguste Ejike Charles s'est présenté à l'embarquement, les agents de douane de la brigade de l'Escale lui ont demandé s'il a quelque chose à déclarer à la douane comme objet de valeur (argent, or ou marchandise). Le Nigérian dit n'avoir rien sur lui à déclarer pour la douane.

C'est ainsi que les agents de douane lui ont demandé de les suivre dans le box pour une fouille corporelle aussi bien que de son bagage à main. N'ayant rien détecté dans son bagage à main, les agents de douane ont procédé à la fouille corporelle qui s'est aussi avérée négative.
Mais chose curieuse, l'attention des agents de douane fut attirée par la paire de chaussures du passager Nigérian. C'est ainsi qu'ils ont pris sa paire de chaussures dont le poids dépassait la norme.
Après un contrôle minutieux, les agents de douane ont détecté des sachets de cocaïne dissimulés dans le fonds de chacune des chaussures.

Prier de s'expliquer sur la provenance de cette drogue dure, le Nigérian Auguste Ejiké Charles, fera savoir que la cocaïne provenait de la Guinée Conakry avec comme destination Lagos, la capitale du Nigeria. Selon le trafiquant, il est à sa deuxième opération c'est-à-dire son deuxième coup.

La première fois, il est passé par la route car expliqua-t-il, à l'aéroport il y a un contrôle très strict tant de la part de la police que des agents de la douane. Selon lui, il a emprunté l'itinéraire la Guinée Conakry via le Burkina Faso - Sikasso et Bamako - Conakry. Pour cette deuxième fois, le retour, cette fois-ci a été Conakry et Bamako en taxi.

Selon le passager Nigérian du vol CAM-Mali à destination de Cotonou (Bénin) arrêté en possession de la cocaïne, son fournisseur est un Sierra-Léonais du nom de Vitus résidant en Guinée Conakry qui livre la drogue dure jusque dans son hôtel «Le Malador» à Conakry.

Ce sont deux paquets de cocaïne de 1 kg 200 d'une valeur estimée à trente millions de FCFA qui ont été retrouvés dans la paire de chaussures du Nigérian Auguste Ejiké Charles. La deuxième saisie de cocaïne, quant à elle, a eu lieu le vendredi dernier dans la nuit, sur le même vol CAM-Mali à destination de l'Europe.

C'est un autre passager Nigérian, du nom de Joël Christopher en partance pour Amsterdam (Hollande) via Tripoli (Libye) qui est encore en cause. Selon le chef d'Escale de la brigade des douanes de l'aéroport de Bamako - Sénou, le contrôleur des douanes, Djibril Diarra, ledit passager a été appréhendé de par son comportement louche.

Les agents de douane qui étaient en faction ce jour-là, dira-t-il, ont décidé par un simple flair de lui pratiquer un test d'urine qui s'est avéré positif. Le passager Nigérian du vol CAM-Mali à destination de l'Europe avait avalé la cocaïne dans son ventre, II a été débarqué de l'avion et mis à la disposition de la Brigade des stupéfiants. Pour le moment, nous dira le chef d'Escale, la quantité est encore inconnue.

Ces deux saisies de la semaine dernière à l'aéroport de Bamako -Sénou ajoutées aux 35 kg de cocaïne saisies à Kourémalé, à celles aussi faites par la Brigade Mobile d'Intervention de Bamako et de la section recherche des enquêtes douanières prouvent, s'il en est encore besoin, qu'il y a un stock important de cocaïne à Bamako.

Le combat, si on y prend garde, est perdu d'avance car en Afrique et particulièrement au Mali, il n'y a pas de machine qui puisse détecter la drogue. Dans les pays Européens, par contre, des chiens sont spécialement dressés pour çà et sont en possession de grands moyens pour traquer le: narcotrafiquants.

Au Mali donc, ce n'es que par l'information 01 le flair de l'agent qu'01 décelé la drogue. Ces pourquoi aujourd'hui les services de douane qui ont aussi un rôle d protection demandent 1 participation de tous les citoyens pour combats ce fléau. Un fléau qui commence à menace dangereusement nos enfants car force est di constaté que notre pays le Mali, est devenu incontestablement : carrefour de la drogue.

Source:Le Républicain

PREPARATIFS DE LA CAN 2008 Jean-François Jodar dévoile sa première liste

Les choses commencent à s'accélérer du côté des Aigles du Mali pour la CAN 2008. En effet, après le lancement de la commission nationale recherche et de financement des fonds et actuellement, la visite de prospection des sites par une délégation, depuis le 6 Décembre, c'est au tour de l'entraîneur, Jean-François Jodar, de dévoiler sa liste de présélection.

Cette liste est composée de 28 joueurs -tous, des professionnels- qui doivent effectuer un stage prévu le 7 Janvier prochain aux Emirats Arabes Unis. On retiendra que de parmi ces 28 joueurs, il y a 2 gardiens de but, 10 défenseurs, 10 milieux de terrain et des attaquants.

Parmi eux, on notera l'absence de certains joueurs bien connus : Brahim Thiam (Caen), Mamadou Bagayogo (Nantes), Djimy Traoré (Portmouth).

Selon nos informations, ce dernier a refusé l'offre et aurait déclaré qu'il ne jouerait jamais à l'équipe nationale tant que Jodar restera à la tête des Aigles.

Or ce dernier jure, la main sur le cœur, que rien ne les oppose. Parmi les présélectionnés, on note le retour de Sékou Berthé, reste longtemps absent, à cause de sa suspension de 8 mois par la FIFA/CAF en 2006, lors des éliminatoires Coupe du Monde et CAN, et lors du match face à la Zambie. Sammy Traoré aussi fait son retour, après mauvaise conduite au sein du groupe.

A noter qu'aucun joueur local ne figure sur cette liste. En attendant les explications de Jodar, ces 28 joueurs tenteront de se donner les moyens de convaincre le coach, pour pouvoir disputer la CAN 2008 prévue du 20 Janvier au 10 Février 2008.

Source:Soir de Bamako

lundi 3 décembre 2007

Au rebond: KANOUTÉ, PUISSANCE ONZE !

La consécration de Fred est à plusieurs égards un pur bonheur pour les amoureux du football.

En sport, il n'y a pas de satisfaction négligeable. Il faut engranger chaque plaisir qui nous vient sans essayer ni d'en marchander l'origine, ni d’en discuter l'importance. Celui que nous apporte la onzième place de Frédéric Oumar Kanouté au tout récent classement du Ballon d'or de France football pourrait s'assimiler à du pur bonheur. Bonheur de posséder l'un des onze meilleurs joueurs du monde (F.F. a en effet étendu la liste de ses lauréats et la composition de son jury au-delà des championnats européens).

Bonheur de voir récompensé un homme modeste et attachant. Bonheur d'éloigner définitivement les commentaires désobligeants de supporters dépités par les prestations en demi teinte de Fred sous les couleurs nationales.Jamais joueur malien ne s'était hissé aussi haut dans la hiérarchie mondiale et la consécration de Kanouté possède une saveur particulière. Elle tombe lors d'une édition qui réhabilite de manière très particulière le talent des purs artistes comme en témoigne la présence dans le trio de tête de ces perles d'attaque que sont Kaka, Cristiano Ronaldo et Messi.

Kanouté est donc en bonne compagnie et pour qu'il ait sa place dans une armada aussi prestigieuse (il a dans ses talons Ronaldinho et Thierry Henry), il faut que son talent n’ait pas fait polémique. Ce talent, tout en finesse technique et en altruisme dans le jeu, présente l'originalité d'être pleinement reconnu alors que l'attaquant aborde déjà la trentaine et évolue dans un club qui peut être classé comme une formation milieu de gamme, si on le compare au Barça, à Manchester united ou à l'A.C. Milan.

Ce talent assume le paradoxe d’être valorisé par l'efficacité de Kanouté devant les buts alors que le joueur lui-même n'en finit pas de souligner qu'il n'est pas un homme de pointe.On est enfin tenté de dire que cette belle promotion constitue une juste compensation pour les avanies subies en 2004. Cette année là, Kanouté avait disputé la CAN avec les Aigles au grand déplaisir de son club d'alors, Tottenham.

A son retour en Angleterre, il paya son séjour tunisien au prix fort et ne fit que des apparitions sporadiques en tant que titulaire. Cette situation de semi-banni l'a certainement encouragé à se rendre au F.C. Séville. Pour le plus grand gain du club espagnol. Pour le plus grand bénéfice de la carrière du joueur. Et pour l'un des plus vifs plaisirs aujourd'hui des supporters maliens.

Source:Essor

Corruption et délinquance financière: Un mal pire que le Sida

Le Sida aux quelques individus, la corruption dessine tout un peuple. La lutte contre la corruption est l’un des piliers de la bonne gouvernance. ATT en a-t-il conscience ? Lors de la rentrée des cours et tribunaux le Président de la République, Amadou Toumani Touré a déclaré que seuls les menus fretins sont pris et que les gros poissons passent entre les mailles du filet. C’est un air déjà entendu, et qui commence à lasser tout le monde.

Chaque année, en effet, le thème de la rentrée judiciaire est consacré à la lutte contre la corruption et la délinquance financière. Para-doxalement chaque année aussi le mal ne fait que s’amplifier. ATT lui-même a dit qu’il y a plus de 900 dossiers qui ont été déposés sur sa table. En tant que premier magistrat du pays, qu’il en vienne lui-même à se décharger sur la justice dénote un manque de volonté politique à laver contre un fléau qui s’est installé comme une véritable gangrène.

On peut interpréter la déclaration présidentielle, à savoir que non seulement les magistrats ne font pas leur travail mais qu’en plus ils nagent au sommet de la corruption. C’est une thèse déjà avancée par Me Fanta Sylla qui, alors bâtonnier de l’ordre des avocats, avait dénoncé «l’argent sale du juge». Si tant est que le poisson pourrit par la tête et que la pintade suit la nuque de celle qui la précède, cela n’absout nullement ATT qui, le premier, doit plonger au plus fort de la lutte contre la corruption.

Au lieu de cela, on a à faire à un président au comportement ambi-gu, qui se contente de faire des déclarations à l’emporte-pièce destinées plutôt à amuser la galerie pendant que les fossoyeurs de l’économie nationale continuent à sévir en toute impunité. Alors de deux choses l’une : ou ATT avoue son impuissance à lutter contre le fléau ou il protège les prédateurs. L’opinion a encore en mémoire la triste affaire Me Abdoulaye Garba Tapo.

Jusqu’à présent personne n’a compris que le président veuille relever un ministre, de surcroît Mopticien bon teint comme lui, qui voulait nettoyer les écuries d’Aujias. On ne change pas un homme qui gagne. Ce frisant il a agi comme Ponce Filate qui, à la demande des juifs, a libéré le brigand Barrabas et emprisonné un homme juste, le messie de Nazareth. Paradoxalement, il a reconduit à son poste un autre ministre qui a bouffé 11 millions de F Cfa rien que dans l’achat de thé. Ahmed Diane Séméga est-il plus boulimique que les Nars de Mauritanie ?

En tout cas même, Bacchus et Dyonisos n’ont pas bu autant de vin ! Même s’il n’a pu vaincre le fléau le général Moussa Traoré, quoi qu’on pense de lui, avait mis au centre de ses préoccupations, la lutte contre la corruption. A cet effet, il avait mis sur pied une commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. Pour 10 millions de francs détournés, le délinquant écopait de la peine capitale. Moussa n’eut pas peur de demander des comptes à ses premiers compagnons, notamment le tristement célèbre «bande des trois» composée de Kissima Doukara, Tiécoro Bagayogo et Karim Dembélé.

Ce qui motiva leur arrestation le 28 février 1978 pour complot contre la sûreté intérieure de l’Etat. Que sont devenues toutes ces bonnes dispositions aujourd’hui ? On constate tristement que la corruption rode à tous les coins de rue et qu’elle est pire que le Sida. Car si le mal du siècle tue quelques individus, la corruption tue à petit feu un peuple tout entier. Aujourd’hui, malgré les différents rapports déposés par les différentes structures de contrôle, aucun délinquant notoire n’est sous les verrous.

L’an dernier, selon le Vérificateur général, 15 milliards de nos francs ont été dilapidés par les différents services de l’administration. Quand va s’arrêter le massacre ? Pires tous les gros poissons qui ont été pris dans le cadre de l’affaire des exos ont été relâchés. D’une certaine façon ATT a raison de dire que seuls les gros poissons passent entre les mailles du filet. Justement le règne de l’impunité à tous les niveaux encourage les délinquants à persévérer dans leur sale besogne.

Ces multiples détournements de fonds sont le fruit de la corruption, du népotisme, du manque de résultat, de la médiocrité, des promesses non tenues, du mensonge, de la délation, de la gabegie et du favoritisme. A elle seule, l’impunité fait vivre et prospérer tous les maux dont souffre le Mali d’aujourd’hui. Elle est même devenue un mode de gestion. ATT lui-même n’ignore pas que, dans cette affaire, il est mouillé jusqu’au cou. Le Président de la République est bien placé pour savoir que pour mener à bien leurs activités sordides, tous ces criminels en col blanc invoquent son nom, le nom de sa femme et ceux de ses proches.

L’ampleur du crime commis se mesure à la densité du réseau des intervenants et à leur position dans la hiérarchie. Dans un discours prononcé lors de la rentrée judiciaire, le bâtonnier de l’ordre des avocats du Mali a déclaré que la lutte contre la corruption doit être une priorité réelle et non un simple effet de mode. Elle doit même être considéré comme le pilier de la bonne gouvernance. Surtout dans un pays où l’on ne fait que gérer la rareté, où le panier de la ménagère présente un trou béant, où les besoins sont pressants et nombreux.

Il est triste de constater que plus de quinze ans après la révolution, on est toujours à la recherche du «Kokadjè» faute de réelle volonté politique chez les plus hautes autorités du pays, partout les prédateurs ont pignon sur rue. Ils sévissent comme des criquets pèlerins. On continue toujours de laver ocre. Pire, comme dirait feu le doyen Boubacar Kéïta, on vit toujours dans la République des escrocs et des voleurs.

Source:Le Républicain

Opposition au Mali: Que donnera le changement de méthode?

Les partis politiques de l’opposition, nous le disions, ne soufflaient pas dans la même trompête simplement parce que leurs membres n’ont pas les mêmes valeurs et principes démocratiques, la même lecture de la situation politique et des rapports de forces. Ils n’ont pas non plus les mêmes stratégies politiques, parce venant d’horizons divers.

En effet, certains membres du Front pour la Démocratie et la République (FDR), après une tradition d’appartenance à la mouvance présidentielle se voient aujourd’hui contraints à l’opposition. Quant à d’autres, ils avaient déjà eu une expérience dans l’animation de l’opposition politique. Dans tous les cas, ils sont unis par le fait qu’ils ne sont pas d’accord avec le pouvoir, sa gestion, mais surtout qu’ils sont en rébellion contre la personne du président de la République.

L’AMBITION DE L’OPPOSITION POUR LE MALI

C’est cela qui sème le doute sur leurs ambitions pour le pays. Leur cible, c’est en effet moins les problèmes qui assaillent les populations, toutes sensibilités confondues que le président Amadou Toumani Touré. Dès lors, ils passent carrément à côté des préoccupations des populations, toutes sensibilités confondues. Cela parait paradoxal, quand on sait qu’une opposition politique se veut d’abord et avant tout une force de contre-pouvoir, capable de faire au peuple des propositions concrètes entrant dans le cadre de la prise en compte des préoccupations fondamentales des populations.

Dans cette mouvance, il s’agit pour eux, de travailler à l’information et à la sensibilisation des populations sur les failles de la gouvernance. Toute chose qui doit logiquement s’accompagner de propositions concrètes susceptibles d’inciter les pouvoirs publics à revoir leur copie. Ce processus doit, en outre, se faire dans le respect des uns et des autres.

LA NECESSITE DE CHANGER D’APPROCHE

C’est dans ces conditions que le pouvoir et le peuple prennent au sérieux une opposition politique. Car, elle est, dans ce cas, elle même respectueuse de nos valeurs sociétales cardinales. Mais, quand on a en face une opposition politique qui donne l’impression de se réjouïr toutes les fois que le pays est confronté à de sérieuses difficultés, cela est regrettable. Que dire de cette opposition dont le cheval de bataille est la contestation, le dénigrement, la mise en cause de tout, y compris ce qui est favorablement accueilli par la majorité écrasante de la population?

A l’évidence, il y a lieu que les donnés changent, si les uns et les autres veulent apporter véritablement leur contribution à l’édification d’une démocratie qui va dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations. Les partis membres de l’opposition semblent comprendre cette nécessité de changer de méthode d’approche d’animation de la vie politique et ce n’est pas là qu’ils pourraient avoir la chance de s’attirer l’estime d’une frange plus ou moin importante de la population.

QUAND LES STEREOTYPES EMPECHENT

Toute la question est de savoir s’ils pourront se débarasser des stéréotypes qui entravent depuis la constitution de leur regroupement: la passion, l’intolérance, des acts de dénigrement, l’absance de propositions concrètes comme des alternatives. Le peuple malien n’est pas dupe et c’est malheureusement ce que les opposants d’aujourd’hui semblent ignorer. En effet, ces derniers temps, l’opposition semble donner l’impression qu’elle privilégie le dialogue, la voie de la concertation, de l’information et de la sensibilisation. Si c’était vraiment le cas, ce serait une bonne chose dans la forme.

LE PEUPLE CONSCIENT DES LIMITES DES CONTESTATEURS

Mais dans le fonds, il y a toujours problème, quand on sait que, malheureusement, tous ceux qui affirment aujourd’hui qu’ils sont, non pas contre la manière dont les affaires publiques sont gérées aujourd’hui, mais contre le président de la République, ont montré ici, devant Dieu et les hommes leurs limites. En effet, il n’y a pas de problèmes aujourd’hui qui n’existaient pas quand ils étaient parmi les décideurs de ce pays.

Ainsi, les membres du FDR, en l’occurrence: Ibrahim Boubacar Kéïta, Tiébilé Dramé, Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise, Soumeylou Boubèye Maïga, les membres de l’ADJ auront besoin de beaucoup d’intelligence et de déployer autant d’efforts pour se faire admettre par la majorité de la population, sans l’adhésion de laquelle ils ne peuvent atteindre leurs objectifs.

LA METHODE DE LA RECUPERATION POURRA-T-ELLE PAYER?

Parmi eux, nombreux sont ceux qui ont mis la main à la pâte et ce pendant plusieurs années sans pouvoir faire tache d’huile. Alors, dans ces conditions qu’est-ce que ceux-ci peuvent bien proposer au peuple qui puisse être une alternative crédible dans le cadre de la gestion des affaires publiques? D’ailleurs, dans les rangs du FDR, tous peuvent-ils se targuer de ne rien se reprocher? Dans tous les cas, avec la polémique qui s’était engagée autour de l’abolition de la peine de mort, le FDR semble avoir décidé de changer le fusil d’épaule en tentant de récupérer à travers l’expérience de contacts avec les populations, en premier lieu les religieux.

Vont-ils faire mieux ainsi? Rien n’est moins sûr, quand on sait que le RPM avait tenté cette expérience depuis l’élection présidentielle de 2002 avec les religieux. Mais cela n’a pas permis de changer fondamentalement sa situation. Alors, ceux du FDR auront du mal à inventer la roue. Et, il y a beaucoup de probabilités qu’au fur et à mesure que le temps passe, ils soient atteints par l’usure. Etant donné que la situation est évolutive, attendons dons de voir.

Source:NOUVEL HORIZON