vendredi 5 septembre 2008

Célébration du cinquantenaire de l'Indépendance : L'ORGANISATION CONFIÉE À UNE COMMISSION NATIONALE

Elle est présidée par l'ancien ministre Oumar Hamadoun Dicko.

Dans deux ans, le 22 septembre 2010, notre pays célébrera le cinquantième anniversaire de son accession à l'Indépendance. L'événement est si important que quelles que soient les circonstances, il droit être célébré avec éclat.C'est justement dans ce dessein qu'une commission nationale d'organisation dénommée "Commission du cinquantenaire" vient d'être créée. Le décret de création de la commission (n°08-466 PM-RM) date du 5 août.

Un autre décret signé également par le Premier ministre mais le 19 août celui là, nomme le président de la Commission. Le choix a été porté sur Oumar Hamadoun Dicko, l'ancien ministre des Maliens de l'extérieur et de l'Intégration africaine. Celui-ci coordonne les activités de la Commission et veille à son bon fonctionnement. Le président est assisté d'un vice-président qui le remplace en cas d'absence ou d'empêchement.

Il dispose aussi de deux assistants et d'un personnel d'appui dont le nombre ne peut excéder trois membres. Il nomme ceux-ci par décision.Douze départements ministériels sont représentés dans la "Commission du cinquantenaire". Le gouverneur et le maire du district de Bamako en sont également membres. La Commission comprendra également des personnes ressources dont la contribution peut être utile à l'accomplissement de ses missions. La liste nominative des membres visés sera fixée par un arrêté du Premier ministre.

Le décret portant création de la Commission indique que celle-ci est chargée d'assurer la coordination et de concourir au déroulement des manifestations organisées à l'occasion de la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance. A ce titre, elle propose un programme national des festivités et veille à la mise en oeuvre des activités programmées. Elle coordonne également l'organisation des festivités du 22 Septembre 2010 et des autres manifestations célébrant les dates-clé de l'accession du Mali à l'Indépendance.

La Commission participe par ailleurs à l'information et à la mobilisation des populations et des collectivités autour de la commémoration du cinquantenaire de l'accession du pays à la souveraineté nationale et internationale.Elle se réunit sur convocation de son président, chaque fois qu'il en est besoin. Elle peut constituer en son sein des sous-commissions chargées de la gestion de questions spécifiques et est assistée dans l'accomplissement de sa mission par la Commission nationale d'organisation des fêtes et manifestations officielles.

Le décret précise que les charges de fonctionnement de Commission nationale d'organisation du cinquantenaire de l'Indépendance sont imputables au budget national.

Source:Essor

CAN-Mondial 2010, Congo-Mali : Sans Frédéric Kanouté

Le canonnier des Aigles a déclaré forfait pour cause de blessure, tout comme le milieu de terrain El Hadj Mahamane Traoré.

Frédéric Kanouté sera le grand absent de la rencontre Congo-Mali comptant pour la 5è journée des éliminatoires combinées CAN-Mondial 2010 dont les phases finales se joueront respectivement en Angola et en Afrique du sud. L'attaquant du FC Séville a, en effet, déclaré forfait pour cause de blessure, tout comme le Niçois El Hadji Mahamane Traoré.

Selon le sélectionneur national, Stephen Keshi, "Fred" souffre d'un problème à la cuisse. "Je pouvais le faire venir, mais il n'allait pas être à 100% de ses capacités. Je préfère donc le laisser pour le récupérer en bonne forme contre le Tchad", a affirmé hier le technicien nigérian. El Hadji Mahamne lui, souffrirait des adducteurs et sera indisponible pendant quelques semaines.

Moussa Coulibaly et Cédric Kanté sont également blessés, mais ces derniers devraient être opérationnels dimanche contre les Diables rouges du Congo. "Nous avons des absents de taille, mais le groupe n'est pas constitué autour de 2 ou 3 joueurs. Une équipe de football est un groupe de 11 joueurs sur le terrain. J'ai confiance au groupe que j'ai sous la main.

Sur le plan mental c'est un groupe solide, ambitieux. Les joueurs ont du talent et sont déterminés à aller bien jouer afin d'arracher la victoire. Mais il ne faut pas perdre de vue que nous jouons à l'extérieur, contre l'arbitre et le public. Les rencontres à l'extérieur en Afrique sont difficiles. Je demande au public de prier pour nous et surtout d'être patient", a plaidé Keshi.Pour le capitaine Djilla, la rencontre contre les Diables rouges s'annonce difficile.

"C'est une rencontre importante pour nous et nous en sommes conscients", a assuré de son côté le milieu de terrain du Réal Madrid, avant d'ajouter que les rencontres sur terrain adverse sont toujours difficiles en Afrique. Le voyage de Brazzaville sera donc une opération commando pour les Aigles qui ont impérativement besoin d'un résultat positif pour se remonter le moral et bien préparer l'ultime match des éliminatoires contre les Sao du Tchad. Il faut rappeler que ce Congo-Mali marquera la 14è confrontation entre nos deux pays.

Pour l'instant, c'est l'égalité parfaite : 4 victoires de chaque côté dont la finale de Yaoundé 72 perdue par les Aigles (2-3) et 5 matches nuls. Dimanche au stade Alphonse Massamba Débat de Brazzaville, les Aigles doivent évoluer à leur meilleur niveau pour espérer éviter le scénario du 4 juillet 2004 lorsqu'ils avaient été battus 1-0 par ces mêmes Diables rouges dans les éliminatoires combinées CAN-Mondial 2006. Il s'agira pour Djilla et ses coéquipiers de se "lâcher" et d'aller droit vers le but recherché à savoir la victoire ou au moins le nul.

À Kabala, fief de l'Équipe nationale, l'ambiance est bon enfant et les joueurs affichent une grande confiance. Le groupe veut poursuivre sa belle série (3 victoires 1 défaite, 11 buts marqués et 5 encaissés) et cela passe par une victoire contre les Diables rouges qui avaient été surclassés 4-1 à l'aller. Les Aigles doivent se montrer plus incisifs devant les buts adverses et en même temps, rester solidaires de bout en bout.

Soulignons que tous les joueurs convoqués par Keshi sont déjà arrivés à Kabala, mais le technicien nigérian a décidé d'attendre le dernier moment pour communiquer la liste des 18 mousquetaires qui feront le voyage de Brazzaville.

Source:Essor

Ahmed Sékou Touré: LA LONGUE MARCHE VERS L'UNITÉ AFRICAINE

Du 28 septembre au 30 octobre 2007, le Club Ahmed Sékou Touré (CAST) de Bamako tenait la deuxième édition de sa "Semaine Ahmed Sékou Touré".

Les thèmes traités durant cette "semaine" ont fait l'objet d'un livre. A l'occasion du lancement de cet ouvrage, les responsables du club ont animé mardi une conférence de presse à laquelle ont pris part la présidente du CAST, Me Mariam Diawara, le secrétaire général du club Ahmed Sékou Diallo, le vice-président, Modibo Diakité.

Le livre de 220 pages souligne la pertinence et la pérennité des idéaux de Sékou Touré, les enjeux actuels du panafricanisme à la lumière de ces idéaux, le combat de l'homme et de ses compagnons de l'US-RDA pour l'unité africaine.Après une brève présentation de l'ouvrage, le vice-président du CAST, Modibo Diakité, a expliqué l'actualité du débat sur un panafricanisme qui a toujours motivé Ahmed Sékou Touré dans son combat.

Il est vrai que cet idéal caressé par tant de grands hommes de notre continent depuis plusieurs décennies a toujours buté contre des obstacles. "Il est important que l'on réfléchisse toujours sur cet thème au profit de toute la jeunesse afin que celle-ci puisse s'en approprier pour la réalisation de cette unité africaine tant recherchée", a-t-il précisé.Youssouf Traoré (86 ans), président d'honneur du club et compagnon de Sékou Touré, Modibo Keïta et Kwamé N'Krumah, a témoigné des aspirations politiques, des idées et des combats de ces vaillants fils de l'Afrique.

Après avoir souligné les difficultés qu'ils ont rencontrées, il s'est dit optimiste sur la capacité actuelle de la jeunesse africaine à relever le défi. Il a demandé à cette jeunesse de retenir deux dates importantes : 1957 (indépendance du Ghana) et 1958 (indépendance de la Guinée). La première date est symbolique pour avoir a été le point de départ de l'accession des autres pays d'Afrique subsaharienne à l'indépendance.

La seconde rappelle le "Non" de Ahmed Sékou Touré à la France."Ces deux dates doivent inspirer la jeunesse dans son combat pour la réalisation de l'unité africaine", a indiqué Youssouf Traoré en soulignant combien Modibo Keïta et Ahmed Sékou Touré partageaient les mêmes idéaux politiques.Les prochaines activités des clubs Ahmed Sékou Touré prévoient l'organisation de deux grandes rencontres sur l'ancien président guinéen. La première se déroulera du 12 au 15 de ce mois à Conakry et la seconde du 27 au 29 septembre à Paris.

Source:Essor

jeudi 4 septembre 2008

Échangeur du Babemba : ÂNES EN GOGUETTE

Les routes doivent être dégagées de tout obstacle susceptible d'entraver la circulation et d'occasionner des accidents.

Ce n'est pas un hasard si tous les obstacles sont soigneusement annoncés par des panneaux de signalisation ou des marquages sur la chaussée. La présence possible d'animaux sur la route est signalée aussi par des panneaux dont la présence signifie généralement la proximité d'un parc à bestiaux.

Si la probabilité pour les automobilistes et les motocyclistes bamakois de voir un tel panneau le long des grandes artères de la capitale, est nulle, le risque pour eux de croiser des animaux sur leur chemin, ne l'est malheureusement pas. Ces deux ânes en goguette sur l'échangeur du Babemba en sont la preuve.

L'âne, animal aussi utile que têtu, n'éprouve guère de considération pour les automobilistes et n'a, évidemment, aucune idée du danger encouru et occasionné sur cette portion de route où les véhicules roulent à vive allure. Heureusement, un policier vigilant a chassé les importuns. Où sont-ils allés ? Certainement divaguer sur une autre voie et créer d'autres dangers comme s'ils n'avaient pas de propriétaires.

Mais vous et nous savons qu'ils en ont avec lesquels ils partagent les mêmes défauts qui les ont
justement conduits sur l'échangeur.

Source:Essor

Quatre personnes assassinées à Ansongo : CONSTERNATION ET APPEL À LA RAISON

D'importantes patrouilles militaires sont déployées sur terrain pour retrouver les auteurs de ce crime qui ne doit pas rester impuni.

Le drame a fait l'effet d'un véritable électrochoc dans le cercle d'Ansongo et même au delà. L'enlèvement de quatre personnes à Hourara (village du cercle d'Ansongo) puis leur assassinat est un coup dur pour toute la zone où la bonne entente entre les communautés était déjà mise à rude épreuve par les attaques des bandits armés.

La tragédie s'est amorcée lundi quand des individus armés et portant des cagoules ont attaqué le marché de Hourara, un village situé dans le Gourma, dans la commune de Watagouna à la frontière avec le Niger. Lundi étant le jour de la foire hebdomadaire du village, les assaillants se sont directement dirigés sur le marché où ils ont enlevé quatre personnes de la communauté touareg.

Selon les autorités sécuritaires approchées, trois des victimes sont des Img (la fraction à laquelle appartient le commandant de la zone militaire de Gao). La quatrième victime est Daoussak. Mais les quatre hommes étaient tous commerçants. Certaines sources indiquent qu'ils ont tous été froidement abattus après leur enlèvement.

D'autres assurent par contre que la quatrième victime a été tuée par l'explosion d'une grenade. L'adjoint au maire de Watagouna et le chef du village de Karon ont pu voir les corps qui étaient déjà en état de putréfaction et ont ordonné leur enterrement. Ce sont les éléments de la patrouille partie de Gao pour se joindre à celle de Labbezanga qui ont procédé à l'inhumation des corps.

L'adjoint au maire de Watagouna et le chef du village de Karon ont animé une séance d'information et de sensibilisation pour prôner la cohabitation pacifique entre toutes les communautés vivant dans la région. Ils ont demandé l'implication de tous pour démasquer les auteurs de cet acte barbare qui ne peut être l'oeuvre que d'ennemis de la paix. Contacté par nos soins, le commandant par intérim de la brigade de gendarmerie d'Ansongo, l'adjudant Abdramane Haïdara, a relevé que le drame ne s'est pas passé sur le territoire relevant de sa compétence.

Il revient donc à la brigade territoriale de Labbezanga de faire toute la lumière sur le crime.Les soupçons des autorités sécuritaires se sont vite dirigés vers un mouvement d'autodéfense qui serait dirigé par un certain D.. La présence de celui-ci dans la zone ces derniers temps, n'était pas passée inaperçue des autorités sécuritaires.

Mais il avait toujours assuré que son séjour dans la zone entrait dans le cadre d'une simple visite en famille. Précisons au passage que D. est ressortissant de la Commune de Watagouna, précisément du village de Fafa considéré par certains comme la base d'un mouvement d'autodéfense de sédentaires.

Cet acte survient au moment où toutes les autorités locales (administratives et politiques) sont réunies à Gao dans le cadre des concertations régionales sur l'éducation.Le préfet du cercle d'Ansongo, Hamadou Barry, a assuré que ce crime ne restera pas impuni et que dans les tous prochains jours, un cadre de concertations local sera organisé pour calmer les esprits. Cette rencontre servira aussi à mettre tout le monde au même niveau d'information.

Au niveau régional, en attendant la réunion du comité de crise que préside le gouverneur de la Région de Gao, une forte patrouille a été dépêchée sur le terrain. Elle a pour mission de ratisser large pour retrouver les auteurs de ce crime odieux propre à attiser inutilement les tensions.

Source:Essor

Que sont-ils devenus ? Cheick Fantamady Keïta


Les aînés peuvent le confirmer. Cheick Fantamady Keïta n'a jamais été celui qui laisse le destin choisir pour lui.
Au moment où toute l'Afrique prédisait une riche et brillante carrière de footballeur au goaleador de Yaoundé 72, les vicissitudes de la vie ne lui facilitaient guère les choses. À 59 ans, marié et père de cinq enfants dont deux filles, l'ancienne gloire du football malien conserve toujours au fond de lui, les fraîcheurs de sa jeunesse.

L'ancien sociétaire du Réal qui vit en France depuis plusieurs années, vient d'effectuer un bref séjour à Bamako avec sa fille cadette Nana Keita et son époux Alexandre Cohard. Nous sommes venus rendre visite à la famille. Que devient donc Fantamady Keïta ? "Je suis un salarié dans une entreprise de manutention à Mourtieu dans le Savoie.

J'ai fait de la comptabilité et je m'occupe des armoires électriques pour l'électricité de France. Et cela depuis 15 ans" répond-il. C'est par le biais du sport que l'ancien goleador des Aigles a pris s'est retrouvé dans cette localité en 1985. "J'ai mis fin à ma carrière de footballeur et je me suis établi dans cette ville avec ma famille.

J'ai passé plus de 30 ans sans revenir au Mali, mais depuis 2005 je ne rate pas d'occasions pour revenir dans ma patrie", confie Fantamady Keïta qui a quitté le Mali après la campagne de Yaoundé 1972 en direction de la France où il était convoité par plusieurs grands clubs. "Salif Keïta avait pris des contacts pour moi à St Étienne.

La démarche n'a pas abouti pour la simple raison que les 5000 F français (environ 500.000F cfa) proposés par ce club comme salaire mensuel ne me convenait pas. Dans ma tête je devais aussi pouvoir poursuivre mes études. C'est finalement le docteur Loreal, un ophtalmologue breton qui travaillait à l'IOTA, qui m'a trouvé un contrat à Rennes.

J'ai fait trois saisons difficiles. Je tenais à poursuivre mes études, mais ce n'était pas possible de combiner sport et études. Les dirigeants rennais voulaient coûte que coûte que je me consacre exclusivement au football. J'ai donc claqué la porte et je suis allé à Philadelphie aux USA. Là aussi les choses n'ont pas marché. Le club américain n'a pas voulu accepter ma proposition de 10 millions de F cfa et je suis revenu au bout d'une année à Rennes. Par la suite, j'ai été constamment sollicité comme sauveur par beaucoup d'équipes.

C'est vrai que mon amitié avec Pironi, journaliste au quotidien français, l'Équipe m'a facilité beaucoup de choses en France, mais aussi en Espagne et au Portugal", raconte Fantamady Keïta. Selon notre compatriote, lorsqu'il est revenu en 1979 en France, il était alors âgé de 35 ans et ne pouvait plus prétendre au haut niveau.

C'est donc chez les amateurs de Chaumont que Fantamady Keïta posera ses valises à son retour dans l'Hexagone.De Yaoundé 72, Fantamady Keïta retient encore beaucoup de souvenirs, mais pas forcément des bons : "Le stage de préparation pour la coupe d'Afrique a beaucoup perturbé mes cours au Lycée Badala. Les dirigeants du Réal avaient évoqué à l'époque que la CAN allait coïncider avec le Bac, alors que je devais passer cet examen. Il y a eu beaucoup de rumeurs autour de cela.

Certains pensaient qu'on allait me faire admettre directement à l'examen. Sachez qu'après la campagne de Yaoundé, j'ai effectivement fait un examen spécial de Bac. Mais, les sujets qui m'ont été soumis concernaient des cours intervenus au moment où j'étais en stage avec l'Équipe nationale. Je n'ai pas pu les traiter et j'ai échoué. Cela m'a beaucoup perturbé, car je tenais plus aux études qu'au football. On a dit aussi que le colonel feu Tiécoro Bagayoko avait donné des promesses fermes à ce sujet. Il n'en est rien.

Tiécoro a beaucoup fait pour moi. C'est lui qui m'a offert un terrain que j'ai d'ailleurs construit. Cet homme m'a beaucoup aimé et a fait beaucoup de choses pour mes autres camarades. Paix à son âme", dira l'ancien attaquant des Aigles.Cheick Fantamady Keita a également quelques griefs contre les instances sportives du pays.

"J'étais dans une situation qui ne permettait pas de suivre la marche du football au Mali. Puis les responsables sportifs m'ont carrément ignoré. Je n'avais des nouvelles qu'à travers mes camarades et amis. Il y a aussi cette histoire de jubilé qui fait partie de mes griefs. Car j'avais fait des démarches au niveau de mes amis en France. L'Union nationale des footballeurs professionnels a collecté des fonds pour mon jubilé.

Lorsque nous avons pris contact en 1988 avec les autorités sportives du Mali pour l'organisation, elles ont traîné les pas. De son côté, la fédération m'a demandé de financer le jubilé. C'était une façon de boycotter. L'UNFP a donc répondu qu'elle préfère me remettre les 20 millions exigés par la fédération plutôt que d'organiser un jubilé.

Les responsables sportifs maliens m'ont dit d'attendre et à ma grande surprise, il y a eu des jubilés pour Métiou, Sadia Cissé et Cheich Diallo", regrette aujourd'hui l'ancien coéquipier de Bacou Dravé et Salif Keita Domingo qui espère rentrer définitivement au bercail après sa retraite.

Source:Essor