jeudi 24 janvier 2008

CAN 2008, Sammy Traoré : "Qu'on me laisse Drogba"

Jean-François Jodar avait de très bonnes raisons d'afficher une mine de héros d'un jour.

Il a accompli sa première mission d'envergure, serait-on tenté de dire après la victoire de ses poulains (1-0), devant les Écureuils béninois lors de leur première sortie dans la compétition. "Il faut tirer le bilan de la journée initiale avant de parler des rencontres futures. On a pris trois points précieux contre le Bénin au terme d'une rencontre intense.

On s'attendait beaucoup à une telle opposition de la part de l'adversaire. Il faut dire aussi qu'on a pris trois cartons qu'il va falloir gérer au fil de la compétition, en plus des blessures" a déclaré Jodar."Puisqu'on n'avait plus les moyens de marquer un autre but, il fallait faire un choix et sortir un attaquant pour renforcer la défense. J'ai donc préféré Fred à Mamadi pour fixer la défense béninoise.

Sinon ce n'était pas parce que Mamadi ne me donnait pas satisfaction, mais seulement une stratégie pour conserver l'acquis jusqu'à la fin. J'ai donc mis une défense à trois, en intégrant Sammy Traoré, car avec la rentrée de Abou Maiga, le jeu d'attaque du Bénin a pris de l'ampleur.

Donc Fred avait plus d'aptitude de garder le ballon. Sinon ce n'est pas une punition pour Mamadi", ajoutera le technicien français qui a intégré Mamadi Sidibé en deuxième période pour le remplacer ensuite en fin de match.Satisfait du retour de Momo (le joueur de Liverpool a repris les entraînements mardi) et Adama Tamboura qui a purgé son match de suspension, Jean François Jodar souhaite une victoire de la Côte d'Ivoire, vendredi contre le Bénin.

"Je suis aujourd'hui un supporter de la Côte d'Ivoire afin qu'elle gagne contre le Bénin et de mon côté je négocierai le match contre le Nigeria. Et au moment de rencontrer les Ivoiriens chacun de nous entrevoie déjà une qualification en quart de finale. Je vais jouer vendredi contre une équipe du Nigeria qui a un urgent besoin de points et ce ne sera pas facile.

Mais nous trouverons les moyens et les ressources nécessaires pour cela" déclare -t-il.Déjà le teigneux Sammy Traoré annonce le ton de cette rencontre : "je veux Kanu, John Utaka, Olofinjana, Martins et les autres. Et il faudra aussi me laisser m'occuper de Drogba contre la Côte d'Ivoire", lance t-il. En tout cas les Aigles n'affichent aucun triomphalisme après cette victoire.

Le capitaine Djila, Seydou, Bassala et les autres reconnaissent tous que c'est un tournoi, une course de longue haleine et non un sprint. Ils ont seulement fait une bonne entrée dans la compétition et pas plus. "Il nous faut garder les pieds sur terre, rien n'est fait et le plus dur reste à venir. Notre prestation contre le Bénin était moyenne.

Il va falloir se transcender face au Nigeria et la Côte d'Ivoire c'est-à-dire donner un autre visage à notre jeu", affirme Mahamadou Diarra dit Djila.Dans cette rencontre face au Nigeria, les joueurs devront jouer à leur meilleur pour espérer faire la différence. Contre le Bénin l'équipe malienne n'a pas franchement joué sur sa vraie valeur c'est-à-dire comme on aimerait la voir jouer, en apportant plus de rigueur dans l'abordage offensive, à l'image de Amadou Sidibé et Souleymane Dembélé sur le flanc gauche.

Les Aigles se sont contentés dans l'animation offensive à guetter les rares faux pas ou dérapages des défenseurs béninois. Mais en vain. Il aura fallu attendre quelques initiatives individuelles pour débloquer le tableau d'affichage. Certes l'équipe a su gérer son mince pécule, mais elle n'a pas montré un visage conquérant dans l'abordage du but adverse. Trop de déchets dans l'animation offensive. Bref, de cette rencontre, nous retenons que les Aigles ont réussi l'essentiel qui était la victoire. Et cela quelle que soit la manière.

Source:L'Essor

Les enseignants des lycées boycottent les compositions du premier trimestre au Mali

La Coordination des syndicats maliens de l’enseignement secondaire (COSES), après une grève de 48 heures, lundi et mardi, largement suivie, appelle ses militants à boycotter la surveillance des compositions du premier trimestre, prévu du 21 au 31 janvier sur l’étendue du Mali pour exiger du gouvernement l’ouverture de négociations, a appris APA jeudi de sources syndicales à Bamako.

Les responsables syndicaux accusent le gouvernement de mauvaise foi.
"Nous avons constaté un recul sur quatre points de nos revendications" qui portent notamment sur l’octroi d’une indemnité de logement aux travailleurs de l’enseignement secondaire et sur l’augmentation de la valeur indiciaire des salaires des enseignants contractuels, a affirmé M. Tiémoko Dao, secrétaire général de la COSES.

Selon lui, cette façon de traiter leurs préoccupations a amené la Coordination des syndicats du secondaire à radicaliser son mouvement en procédant d’abord à la rétention des notes et au boycott des compositions.

"Ces mesures sont en vigueur depuis le 12 novembre 2007 pour la rétention des notes et 10 décembre 2007 pour le boycott des compositions", a- t- il précisé, soulignant que la COSES se dit satisfaite du boycott des compositions.

"Les compositions ne se déroulent dans aucune école professionnelle et lycées publics du Mali", a indiqué le secrétaire général après une première évaluation du mouvement de boycott.
Au lycée Ba Aminata Diallo, l’ex lycée de jeunes filles, au centre ville, le censeur M. Mamadou Sissoko, devant le refus des enseignants de regagner leurs salles, a informé les élèves d’aller à la maison pour ne retourner que le lundi 28 janvier.

Au lycée Kankou Moussa, un lycée de la rive droite, les élèves, après 8 heures début des épreuves, ont organisé une assemblée générale, avant de se disperser.

A l’école d’industrie, de commerce et d’administration, un silence de mort régnait dans la cour.
Les cours continuent cependant sans la surveillance des épreuves, ont estimé les militants de la COSES, qui n’exclut pas de reconduire le mot d’ordre de boycott lundi si leurs préoccupations ne sont pas satisfaites.

Source:A P A

POUR VAINCRE LE SIDA La Communication, un moyen efficace

Le mercredi 23 Janvier 2008, la cellule sectorielle de lutte contre le VIH-Sida du ministère de la Communication et des Nouvelles Techonologies a organisé une journée d'ani­mation sur la pandémie à l'intention des hommes de média.

La journée s'est tenue au Centre International des Conférences de Bamako (CICB), et cette séance était animatée par le Dr Touré Zeinab Sissoko, assistée de la coordinatrice de ladite cellule; Mme Keita Safiatou Koné, et Mme Moïse Traoré de l'ORTM.

Créée il y a seulement six mois, la cellule sectorielle de liiitte contre le VIH-Sida a déjà rtiené beaucoupdes activités de sensibilisation sur le VIH-Sida. CJ'est dans le souci de poursuivre sur cette lancée que qu'elle a tenu à informer et sensibiliser les journalistes de la Presse écrite et orale -
notamment les animateurs de Radios- à travers une journée d'animation.

A cette occasion, l'animatrice de cette séance, en l'occurrence, le DrTouré Zeinab Sissoko, a rappelé que le Sida est une maladie infectieuse, contagieuse et transmissible par diverses voies : voies sexuelleet sanguine, par ia voie mère-enfant.

Selon Mme Zeinab Sissoko, le Sida est caractérisé par un effondrement d'une certaine classe de globules blancs, et se traduit par une disparition des réactions de défense de l'organisme. "// s'ensuit alors des infections opportunistes dues à divers germes qui se développent dans les globules blancs et cela, dans un organisme incapable de réagir", informera-t-elle.

Au cours de cette journée, le Dr Zeinab Sissoko a affirmé qu'une personne séropositive est une personne qui porte le virus du Sida dans le sang, et qui, à son tour, peut contaminer d'autres personnes et sans s'en rendre compte.

A l'en croire, seul le dépistage du VIH peut déclarer une personne séropositive. "Et pour que le virus pénètre dans l'organisme d'une personne, il faut des portes d'entrées", a noté le Dr Touré Zeinab Sissoko.

Pour la circonstance, elle a parlé de la différence existant entre le virus du Sida et l'hépatite. Selon Zeinab Sissoko, le virus de l'hépatite peut se transmettre aussi par les rapports sexuels et le sang. Mais cette maladie peut être guérie. Par contre, le Sida ne peut pas se guérir, mais on peut diminuer la charge virale par la prise des antirétroviraux (ARV).

Pour la prévention, l'animatrice de cette journée a évoqué et conseillé, comme premières armes, l'information,la sensibilisation, la communication et la formation.

Comme deuxièmes armes, Mme Zeinab Sissoko recommandera la prévention sexuelle à travers l'abstinence, la chasteté et la fidélité. Et comme troisième arme, le Dr Zeinab a conseillé la prévention sanguine qui doit se faire à l'aide de matériels à usage unique, la stérilisation des matériels infectés, ensuite, le test du sang destiné à la transfusion.

En ce qui concerne la prévention mère-enfant, elle a souligné la prise des ARV pendant un mois, au cours du troisième trimestre de la grossesse, la pratiquer de la césarienne lors de l'accouchement, et enfin, la diminution de la charge virale chez la mère et l'enfant.

Le Dr Zeinab a, par ailleurs, souligné que tout enfant né de mère séropositive naît séropossitif, parce que cedernier naît avec les anticorps-de s,a maman. C'est à partir de 6 mois que l'enfant élimine les anticorps de sa maman.

C'est pourquoi, dira-t-elle, lors des causeriesrdébats au niveau des maternités "on demande aux femmes d'enrichir l'alimentation des bébés. En cas d'infection chez la mère, il faut arrêter l'allaitement maternel dès trois semaines et continuer avec l'allaitement artificiel. Et c'est l'Etat qui, pendant deux ans, prend en charge le lait de ces bébés".

Le Dr Zeinab a enfin salué les actions du Chef de l'Etat en faveur de la survie de l'enfant. Signalons qu'au cours de cette journée, les participants ont eu droit à un échange fructueux, franc et clair sur le Sida et les infections sexuellement transmissibles.

Source:Soir de Bamako

LYCEE PUBLIC DE KITA Des besoins colossaux et pressants

Le seul lycée de Kita fait aujourd'hui face à des difficultés énormes qui influent négativement sur la performance de ses élèves. L'Etat doit faire face à ses responsabilités, au risque de voir « l'espoir » de la localité sombrer, du moins celui des enfants de pauvres.

En marge de la visite de terrain du ministre de l'Education de base, de l'Alphabétisation et des Langues nationales, Mme Sidibé Aminata Diallo, à Kita (du 17 au 19 janvier), nous avons visité les installations du lycée public de la Capitale de l'arachide. Si l'enseignement fondamental semble voir le bout du tunnel, le secondaire bat de l'aile.

Une chose est de construire des salles de classe en grand nombre. Une autre est de faire en sorte que l'existence des infrastructures s'accompagne d'un certain nombre de conforts pour la réussite des usagers que sont les élèves et les enseignants.

Des problèmes, le lycée public de Kita en connaît sérieusement, selon nos propres constats et les dires de son proviseur, Bakary Kouyaté. Le lycée, qui compte plus de 1000 élèves, est confronté à la pléthore. Non seulement, il n'a pas suffisamment de classes, mais aussi et surtout, il accueille un bon nombre d'admis à l'examen du Diplôme d'études fondamentales (DEF) du cercle de Kita et de ses environs immédiats.

« Je ne sais pas comment nous allons faire l'année prochaine, car nous avons urgemment besoin de salles. Il nous en faut au moins quatre », regrette M. Kouyaté. Les salles ne sont pas seulement insuffisantes pour les élèves.

Les équipements sont quasi-inexistants. « L'Etat nous a offert des matériels informatiques, mais nous n'avons pas de salle pour les abriter », déplore une fois de plus le proviseur. Ce qui pose un sérieux problème pour initier les élèves aux Technologies de l'information et de la communication (Tic).

Les prestations des représentants du lycée de Kita à l'édition 2007 de « e-festival » n'ont pas été à hauteur de souhait. Les élèves et les responsables du lycée pensent que l'une des conséquences du manque d'initiation des élèves à l'outil informatique à cause du manque de salle est à l'origine de leur contre performance. « Ils se sont damés les pions par les autres », a ajouté le proviseur.

« L'école apaisée et performante » mise à mal
Pis, l'établissement n'a plus de professeur en informatique. « Celui qui s'occupait de cette matière a réussi à un concours et il est parti », nous a confié le premier responsable du lycée.

Ce qui remet une fois de plus de mettre en cause les conditions de recrutement de certains enseignements. Ces derniers, qui ne se sentent pas liés par un « sacerdoce », croient qu'ils sont libres de partir quand ils veulent. L'informatique n'est pas la seule discipline affectée par le déficit d'enseignants.

Le lycée de Kita n'en finit pas avec ses problèmes. Le proviseur Kouyaté les égrène à bout de doigt. Il nous a fait cas des élèves des séries littéraires pénalisés eux aussi par le manque de professeur dans l'une de leur matière principale. « Nous manquons cruellement de professeurs de langues », a-t-il souligné.

Beaucoup de nos compatriotes se demandent ce qu'est devenu le « fameux » concept : « Pour une école apaisée et performante », couché sur un document signé entre l'Etat et ses partenaires (syndicats d'enseignants, parents d'élèves et l'AEEM). Les effets de ce protocole ne se ressentent point sur le terrain.

L'apaisement et la performance à l'école passent indéniablement par la sécurisation de l'espace scolaire. Cette protection ne peut être une réalité que si les écoles sont clôturées. Cela permettra de garantir la sécurité des élèves à l'école et de détecter la présence de personnes extérieures dans la cour de l'école. Consciente de cet état de fait, Mme Sidibé Aminata Diallo l'a répété maintes fois partout où elle est passée.

Cependant, le lycée public de Kita n'est pas à l'abri de ce fléau. L'établissement n'est pas clôturé quoiqu'il compte un peu plus du millier d'élèves. Sa clôture est l'un des vœux de son proviseur.

Source: Les Echos

lundi 21 janvier 2008

Prix Kadhafi LA CONSÉCRATION DU RAYONNEMENT CULTUREL DE TOMBOUCTOU

Le comité populaire international du prix Kadhafi des droits de l'homme a attribué sa distinction, pour l'année 2007, à l'Institut Ahmed Baba des hautes études et de recherche islamique et aux bibliothèques des manuscrits de Tombouctou.

Trois interventions ont marqué la cérémonie de remise du prix présidée par le chef de l'État Amadou Toumani Touré. A cette occasion, le ministre libyen de la Culture et de l'Information, Nouri Al Hamdi, a salué un événement qui se tient pour la première fois hors du siège du prix. Nouri Al Hamdi, également secrétaire général du prix Kadhafi des droits de l'homme, s'est aussi félicité du choix notre pays, témoignage de la position qu'il occupe actuellement sur l'échiquier international.

L'honneur fait à Tombouctou récompense le mérite d'un centre qui a permis, de son point de vue, de propager la vérité. "Nous devons être conscients de l'importance de ce patrimoine", a expliqué Nouri Al Hamdi en se référant aux milliers de manuscrits traitant de l'histoire, de l'astrologie, des mathématiques, de la physique etc. logés dans les bibliothèques de la Cité des 333 saints. Ces trésors historiques et scientifiques qui représentent la mémoire de l'Afrique doivent être préservés.

L'ancien président algérien, Ahmed Ben Bella, président du comité international du prix Kadhafi a confirmé sa joie de se retrouver à Bamako à l'occasion de cet événement de haute portée culturelle. Toute la symbolique autour de Tombouctou se fonde, estime-t-il, sur cet héritage partagé qui, au fil des siècles, a su imposer le fait culturel africain comme patrimoine de l'humanité. "Le choix de l'Institut Ahmed Baba s'est imposé de lui-même. Un tel choix intervient opportunément à la suite de la célébration, en 2006, de Tombouctou capitale de la culture islamique pour la région Afrique", a indiqué Ahmed Ben Bella.

Cette ville symbole mérite un tel hommage du fait de son importance historique de centre de rayonnement culturel sous l'empire songhoï. Son prestige repose sur l'apport scientifique inestimable de figures illustres telles Abdelkrim Almaghali, Mohamed Bagayogo, Imam et Kadi de Tombouctou et surtout à Ahmed Baba, dont la vie et l'œuvre constituent une référence fondée sur la richesse d'une pensée encyclopédique, a précisé le premier responsable du comité international du prix Kadhafi.

Le président Amadou Toumani Touré a exprimé sa gratitude pour le choix porté sur Tombouctou, carrefour des civilisations, du savoir et de la connaissance. "Tombouctou appartient à tout le monde" a-t-il estimé en promettant que toutes les dispositions seront prises pour restaurer et sauvegarder l'ensemble des connaissances regroupées au centre Ahmed Baba.

Amadou Toumani Touré a salué les présidents Ahmed Ben Bella, Abdelaziz Bouteflika et le guide Mouammar El Kadhafi grâce à qui le surcreusement du canal Tabara-Tombouctou a été rendu possible. Ahmed Ben Bella se rendra demain à Tombouctou.

Source: L'Essor

Droits de l’Homme: Tombouctou à l’honneur

La ville de Tombouctou était, la semaine dernière, à l’honneur. La Cité des 333 saints s’est vue décernée le prix Kadhafi des droits de l’Homme. La cérémonie de remise du prix, effectuée en présence du chef de l’Etat Amadou Toumani Touré, a été précédée d’un symposium scientifique sur « Les manuscrits de Tombouctou »Le Comité populaire international du prix Kadhafi des droits de l’Homme a choisi, pour l’année 2007, la ville de Tombouctou comme lauréate du prix.

C’est, en effet, l’Institut Ahmed Baba et les bibliothèques de Tombouctou qui ont été choisis. La cérémonie de remise du prix s’est déroulée le mercredi 16 janvier, sous la présidence du chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré, en présence de Ahmed Ben Bella, ancien chef de l’Etat algérien et actuel président du Comité populaire du prix, et de nombreuses autres personnalités.

C’est la première fois, depuis la création du prix en 1989, qu’il a été remis aux lauréats hors de son siège. Cela traduit l’importance du choix du bénéficiaire. Car, si la Cité mystérieuse a été choisie cette année, c’est en raison de sa richesse culturelle et historique contenue, entre autres, dans des manuscrits, jalousement gardés depuis des siècles.

« Les manuscrits de Tombouctou » étaient justement au centre d’un symposium scientifique qui s’est déroulé pendant deux jours et qui a enregistré la présence d’éminents chercheurs et historiens venus de plusieurs pays dont la Libye, la Mauritanie, le Niger, le Liban et le Mali. Le colloque, intitulé « Droit des peuples à sauvegarder leur mémoire culturelle » a été présidé par Ahmed Ben Bella et Amadou Touré, ministre malien des enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique.

Dans son mot de bienvenue, le ministre Touré a souligné que la mémoire est la présence du passé, c’est-à-dire sa reconstruction psychique et intellectuelle collective. Voilà donc posée la problématique du colloque qui tourne autour de questions essentielles comme les contenus de la mémoire collective des peuples afro-arabes musulmans perpétuellement agressée par une mondialisation qui tend à la dépouiller et à l’uniformiser sur le modèle occidental, la mémoire culturelle entre le droit et les devoirs.

Si les contenus de la mémoire culturelle sont généralement perpétués par une tradition orale, ce sont cependant les écrits, notamment ceux des érudits et des oulémas musulmans qui traduisent le mieux l’histoire sociale, culturelle, politique et économique des peuples. D’où l’importance des manuscrits. Mais ceux-ci ont été massivement pillés par les différents envahisseurs et, pire, ceux qui ont pu être gardés sont soumis à de mauvaises conditions de conservation. Si le centre Ahmed Baba a justement été primé cette année, c’est parce qu’il a pu réaliser de véritables performances dans ce sens.

Mais il est impérieux que l’Etat et la société lui emboîtent le pas pour la sauvegarde et la restauration des manuscrits, donc de la mémoire collective partagée des peuples africains. Pour le ministre Touré, il est temps que les universités et instituts de recherche procèdent à l’inventaire des manuscrits au moyen de programmes conjoints. Pour cela, il est nécessaire que les pouvoirs publics conjuguent leurs efforts pour mettre en place un fonds compétitif de recherche pour mieux comprendre leur histoire, mieux la conserver et mieux l’enseigner aux futures générations.

En attendant, le prix qui vient d’être décerné servira à la construction à Tombouctou d’un centre de conservation des manuscrits dont la première pierre a été posée le samedi 19 janvier 2008.Par ailleurs, un département d’études et de recherches Arabe a été ouvert, deux jours auparavant, à la faculté des langues et des sciences humaines de l’université du Mali.Le comité populaire international du prix Kadhafi des droits de l’Homme est une organisation populaire, internationale non gouvernementale s’occupant des droits de l’homme et des peuples, sans discrimination entre les ethnies, les races ou les religions.

Son objectif est d’honorer les symboles de la lutte en faveur de la liberté pour l’ensemble de la race humaine, des nations et peuples. Il s’agit également de renforcer la lutte pacifique pour le triomphe de la liberté, de lutter contre le racisme, et de contribuer à propager l’importance des droits de l’Homme.Le Comité a été crée en 1988 en Libye lors d’un congrès général extraordinaire du peuple qui a également promulgué la grande charte verte des droits de l’Homme.

Premier prix des droits de l’Homme, le Comité a été enregistré à Genève en tant que ONG membre du conseil économique et social de l’ONU. Il est présidé par Ahmed Ben Bella, ancien chef de l’Etat algérien.Le premier prix a été décerné, en 1989, à Nelson Mandela. Depuis, en ont bénéficié d’autres personnalités comme l’américain Louis Farakhan de la « Nation de l’Islam », en 1996, ou Fidel Castro, président cubain, en 1998 ; des groupes de personnes comme les enfants de l’Intifada en Palestine, les enfants victimes en Bosnie Herzégovine ; et des institutions dont le Centre africain pour la lutte contre le SIDA en 1992.

Source:Malikounda

lundi 14 janvier 2008

Modibo Sidibé à la primature: La preuve par 100

Gouverner autrement, gérer autrement les affaires de la cité, c’est la philosophie du nouveau Premier ministre Modibo Sidibé, qui vient de boucler cent jours à la Primature. Et qui ne s’est pas donné un délai de grâce pour donner un second souffle à l’action gouvernementale de ce deuxième mandat du Président ATT.A peine arrivé à la Primature, le nouveau Premier ministre désigné Modibo Sidibé n’a pas attendu la fin de l’état de grâce pour se lancer dans le feu de l’action.

En cent jours, il a déjà pris des initiatives tendant à la redynamisation de l’action gouvernementale. Rompant avec le style de ses prédécesseurs, il a adopté comme méthode de gouvernement la participation de tous les acteurs sociaux et de toutes les institutions à l’œuvre de construction nationale. C’est pourquoi dès sa nomination, il a noué le dialogue avec l’Assemblée Nationale et les autres institutions de la République, le Conseil Economique Social et Culturel, la Cour Suprême, la Cour Constitutionnelle et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales, avec les cadres de l’administration d’Etat, ainsi qu’avec les partenaires sociaux l’Untm et la Cstm, parmi tant d’autres.

Le but de ces contacts était de leur expliquer les objectifs de la nouvelle politique gouvernementale contenus dans le Projet de Développement Economique et Social (Pdes).Premiers concernés pour l’atteinte de ces objectifs, les ministres nouvellement nommés doivent désormais se considérer comme les serviteurs de l’Etat en donnant l’exemple, communiquer la vision du Président, spécifier les objectifs du Gouvernement.

Engagement et loyautéPour Modibo Sidibé, en effet, la fonction de ministre de la République ne doit plus être considérée comme une sinécure : « la nomination aux hautes fonctions de notre pays ne doit plus signifier l’occupation d’un fauteuil, mais plutôt exigence de performance ».

Aussi, a-t-il indiqué, tout sera fondé désormais sur la culture du résultat, mais aussi de la récompense et de la sanction.Comme pour joindre la gestion à la parole, aussitôt la rentrée des classes terminée à Koulouba sous les auspices du Président de la République, il a invité les ministres à un séminaire gouvernemental le 18 octobre dernier à l’hôtel Salam.

L’objectif recherché par ce séminaire était de créer les meilleures conditions de travail et de réussite de l’équipe gouvernementale en s’appropriant les règles générales d’organisation du Gouvernement et en réaffirmant de façon précise les principes et valeurs sur lesquels le Premier ministre entend que les membres du Gouvernement travaillent.

Ce séminaire a porté sur différents thèmes, comme l’organisation et le fonctionnement du Gouvernement, les relations entre le Gouvernement et les autres institutions de la République, le style ministériel, l’environnement politique et social, les missions, la communication gouvernementale, etc.

Modibo Sidibé profitera de l’occasion pour rappeler aux ministres que leur fonction rime désormais avec engagement, loyauté et affirmation de réelles capacités de leadership pour mener à bien la mission qui leur a été confiée pour répondre aux attentes pressantes des populations.Gérer autrementAu cours du second séminaire dit de réflexion stratégique organisé le 23 novembre, le Premier ministre déclarera aux ministres que « ce Gouvernement est venu pour gérer autrement ».

Ce séminaire avait été voulu pour aborder l’opérationnalisation du Pdes. Le séminaire permettra d’établir l’ossature de la feuille de route gouvernementale ; feuille de route sur la base de laquelle ont été élaborés la Déclaration de politique générale que le Premier ministre a présentée aux députés, et le plan d’action du gouvernement pour la période 2007-2012. Pour cet exercice, chaque ministre avait présenté les objectifs prioritaires et les grandes actions relevant de son département et ce en rapport avec les axes prioritaires du Pdes.

Changement de comportementIl ressort de ces échanges que les défis à relever sont nombreux pour que le changement soit une réalité perceptible par les populations dans leur quotidien. Car les Maliens attendent impatiemment les premiers résultats de ce « gouverner autrement ». Et puisqu’on ne pas tout faire en même temps, il a invité ses ministres à concentrer tous leurs efforts sur les priorités contenues dans les axes d’intervention clairement identifiés dans le Pdes qui devient ainsi la Bible du Gouvernement et le livre de chevet du Premier ministre.

Pour la prospérité de demain, a conclu Modibo Sidibé, il faut « créer l’espoir de l’attente ».Cependant, a-t-il estimé, tous les efforts seront vains sans un changement de comportement et la relance de la machine administrative. Pour cela toute action doit se fonder sur des principes intangibles comme le renforcement de l’autorité de l’Etat, l’amélioration des services aux usagers, la restauration et le respect des valeurs de base (ponctualité, professionnalisme, respect du bien public), la responsabilisation des cadres à tous les niveaux, l’instauration d’un véritable partenariat avec le secteur privé et la société civile.

Source:L'aube

Seydou Keita L'ARTISTE Attendu

Toujours performant en club et dans des registres différents, Seydou Keita dit Seydoublen répugne toujours à être cet oiseau rare derrière lequel le Mali court toujours depuis 1994.

Il s'agit de cet animateur de jeu, ce créateur doté d'une bonne maîtrise technique et d'une capacité d'accélération lui permettant de pouvoir changer le rythme et le destin d'un match, de donner des mouvements, dynamiser le jeu et déstabiliser l'adversaire. À chaque fois que l'enfant de Lafiabougou a toujours accepté de montrer ne reste qu'un bout de son immense potentialité au service du collectif, l'EN a pris aussitôt des dimensions phénoménales.

Le match retour contre la Sierra Leone au stade du 26 Mars (6-0) illustre l'éventail de jeu que le Sévillan peut produire lorsqu'il se met en confiance. Le meilleur joueur de la coupe du monde junior 1999, qui souffle, après demain ses 28 bougies (16 janvier 1980), sait bien que ses camarades et lui sont attendus à cette CAN.

Parti du CSK pour l'Olympique de Marseille, il fût prêté à Lorient en 2001 qu'il a contribué à faire monter en première division française. Cette reconnaissance lui vaut un transfert définitif en Bretagne. Mais il scellera par la suite un mariage de raison avec Lens. Après une reconnaissance de toute la famille lensoise pour les bons et loyaux services rendus à leur club, Seydoublen rejoint finalement l'Espagne avec toutes les bénédictions des dirigeants de Lens. Il posa sa valise à Séville. Le duo de Maliens : Seydoublen - Kanouté, a fini par conquérir les cœurs des supporters du F.C Séville.

Source:L'Essor

Mahamadou Diarra dit Djila L'AIGLE AU GROS COEUR

Le toucher de ballon et la constance sont les qualités de ce grand ratisseur.
Né le 18 mars 1981, Mahamadou Diarra dit Djila s'est installé comme un pilier indiscutable chez les Aigles au point d'en devenir le capitaine et avec lesquels, il compte une quarantaine de sélections. Joueur de tempérament, hargneux et bagarreur, l'ancien du CSK avait joué de malchance en ne participant pas au mondial juniors de 1999, à cause d'une vilaine blessure.

Il garde malgré tout une carrière assez enviable, le regret d'avoir manqué ce grand rendez-vous. Sa vie professionnellement qui n'a toujours pas été un fleuve tranquille, reflète toujours l'état mental de l'homme. De l'Ofi -Crète, il est passé à Vitess Arnhem aux Pays-Bas, avec comme mentor l'intraitable international

Néerlandais Ronald Koeman. Djila passe ensuite à l'Hexagone et atterrit à Lyon avant de filer en fin de compte au Réal de Madrid. Jouant de préférence comme avant de soutien chez les Aigles contrairement à ses prédispositions aux tâches bûcheronnes chez les merengues, Mahamadou Diarra est avant tout ce leader de groupe, souvent incompris, habile techniquement et doté d'une bonne lecture du jeu. Il marque le plus souvent, mais s'est se montrer excellent ratisseur et passeur possédant en plus une bonne frappe. Des qualités qui font de lui le chouchou du sélectionneur national Jean-François Jodar.

Le technicien français mise en effet sur les qualités de l'enfant de Médina Coura pour réaliser une CAN de rêve. Jugé à tort ou à raison moins entreprenant en sélection, ce gaillard espère faire taire pour toujours les critiques lors de cette conquête ghanéenne. Ses explosions de joie à chacun de ses exploits avec l'Équipe nationale constituent un message fort pour exprimer sa rage de vaincre. Il sait qu'il est attendu au Ghana et à lui de se mettre à hauteur de sa réputation !

Source:L'Essor

Trafic de femmes maliennes vers la Libye

C’est une correspondance ultra confidentielle émanant de l’Ambassade du Mali à Tripoli qui tire la sonnette d’alarme : des femmes et jeunes filles d’origine maliennes sont régulièrement convoyées vers la Libye pour servir d’esclaves sexuelles. Si le fait n’est pas nouveau, il prend cependant beaucoup plus d’ampleur aujourd’hui au point de susciter une réaction diplomatique.

Le premier cas de ce genre de trafic a été signalé en mai 2004. Une cinquantaine de jeunes filles et femmes maliennes ont alors accepté le deal suivant : se rendre en Libye pour y devenir des objets sexuels. Des éléments de la délégation Libyenne, après le Sommet de la CEN-SAD se sont employés à finaliser l’opération. C’est à bord d’un car et d’un véhicule 4 x 4 que les demoiselles furent transportées à la Clinique Pasteur sis à l’ACI pour effectuer au préalable un dépistage SIDA. Les belles embarquées, au nombre d’une cinquantaine, ont empoché chacune entre 10.000 et 20.000 dollars US (5 à 10. millions F CFA en moyenne au moment des faits).

Aujourd’hui, un véritable réseau installé à Bamako poursuit la même activité. Les appelées perçoivent malheureusement moins que leurs prédécesseurs en 2004, soit 1.500 dollars (moins de 750.000 F CFA) au départ. Sur place, confirment des sources bien informées, elles doivent « travailler » dur pour rembourser les frais de voyage. Nombreuses parmi elles n’ont plus la possibilité d’effectuer le voyage de retour. Et le piège se renferme ainsi sur elles.

L’ambassade malienne à Tripoli a déjà enregistré de nombreux cas au point de signaler le phénomène à Bamako. Joints au téléphone par nos soins, le Ministère des Affaires Etrangères et celui des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine se jettent mutuellement la charge du dossier. De part et d’autre en effet, il incomberait à l’autre département de gérer une telle question. Chacun prend cependant soin de nier au préalable les faits.

Pourquoi donc démentir un acte dont on n’a pas la charge et surtout qui relèverait de la compétence d’autrui? Il ne s’agit nullement d’une relation diplomatique entre les deux pays, relations qui se trouvent d’ailleurs au beau fixe ! Il s’agit plutôt de l’attitude de quelques individus, maliens et libyens, coupables de bassesses. En tout état de cause : nos sources, depuis Tripoli et à Bamako, sont formelles : ce genre de trafic existe bel et bien entre la Jamahira Arabe Libyenne et le Mali.

Elles vont même plus loin : une «femme d’affaires» bien connue dans certains milieux huppés de la capitale est la patronne dudit réseau lequel se trouve désormais bien huilé au point que l’on ne retrouve presque pas de femmes parmi les centaines de refoulés maliens de la Libye. Il s’agit, à ne pas en douter d’un cas de prostitution transfrontalière qui interpelle les autorités de part et d’autres. Quand bien même ces femmes soient consentantes, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un vil trafic et d’une offense à la dignité humaine en générale et Malienne en particulier.

Bamako se doit de réagir d’autant plus que nombreuses sont ces « esclaves sexuelles» désireuses de regagner le bercail à défaut d’échapper tout simplement au contrôle de leurs maîtres Libyens. Rappelons qu’un scandale similaire est déjà survenu au Sénégal et a quelque peu assombri les relations diplomatiques entre Libyens et Sénégalais au moment des faits.

Source:Le Mali.fr

vendredi 11 janvier 2008

PRIVATISATION DU CHEMIN DE FER ATT et Ousmane Issoufi Maïga mis en cause

Après avoir travaillé pendant 32 ans à la Régie du chemin de fer du Mali, Mahamadou Kanté, âgé aujourd’hui de 58 ans, a été licencié le 30 septembre 2003. Six ans après, son amertume est toujours à son comble et il pointe un doigt accusateur sur le président de la République et Ousmane Issoufi Maïga, ministre des Transports à l’époque, accusés d’avoir bradé ce patrimoine national.

De l’école au Chemin de fer et du Chemin de fer à la rue : voici résumée la vie du sexagénaire Mahamadou Kanté. Licencié avec 617 autres agents à la suite de la concession du Chemin de fer en 2003, M. Kanté n’est pas prêt d’oublier ce jour fatidique du 30 septembre 2003. « Nous sommes partis au service ce jour-là, on nous a sorti une liste sur laquelle nos noms figuraient. Nous étions licenciés. Ce n’était vraiment pas honnête », se souvient-il. Commence alors pour ce vieux cheminot expérimenté une vie d’infortunes.

Marié à deux femmes et père de 12 enfants, il tente difficilement de joindre les deux bouts, surtout qu’il est à la retraite. « Tous nos droits n’ont pas été acquittés. Je vis très difficilement, il faut payer les fournitures, l’habillement, les médicaments avec la pension. Heureusement que mes épouses ont été compréhensives, elles ont pris mon licenciement avec philosophie.

Certains agents ont vu leurs épouses plier bagages pour de bon », dit-il.
l’origine de ce drame, M. Kanté pointe un doigt accusateur sur le président de la République, l’ex-Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga qui était à l’époque le ministre de l’Equipement et des Transports et la direction générale de la Régie.
Ré-nationalisationSelon lui, « ils ont tout simplement bazardé le Chemin de fer du Mali. ATT a été trompé et mal informé et il n’a voulu rien savoir.

Les ministres de Transports, Ousmane Issoufi et Abdoulaye Koïta qui ont bouclé le dossier ne connaissent rien du chemin de fer. Et ils n’ont pas voulu prendre les avis des cheminots de renom comme les Cheick Diombana, Cheick Kéita ou Cheick Doumbia ».
Aujourd’hui, dit-il, les faits ont donné raison aux cheminots déflatés. « ATT est allé payer des trains à 13 milliards de F CFA alors qu’il fallait seulement 5 milliards de F CFA pour redresser la société en son temps.

C’est trop tard maintenant, de Diboli à Koulikoro, ils ont licencié tout le monde et fermé 37 gares. Pis, ils ont transporté tous nos matériels au Sénégal. On est en train de tuer les pauvres tous les jours et l’on parle de lutte contre la pauvreté. On ne reconnaît même plus le Chemin de fer », affirme-t-il la gorge nouée.

Mahamadou Kanté verse sa bile sur le nouveau repreneur, Transrail. « Cette société n’a pas besoin du Mali, elle ne veut que ses intérêts, ses sous. Et au lieu de recruter des anciens cheminots comme prévu, elle prend des novices étrangers qui remplissent leur poche et partent. De l’égoïsme pur et simple ».

Pour ce vieux cheminot, le salut du Chemin de fer du Mali passe par sa ré-nationalisation. « Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire ont tous récupéré les licenciés de leur chemin de fer. Pourquoi pas le Mali ? », s’interroge-t-il.

Source:Les Echos

AFFRONTEMENT SANGLANT ENTRE LE VILLAGE DE KONZA PEUHl ET GELUI DE KINANI Vers un denouement heureux

L'affaire dite « Affrontement sanglant entre les villages de Konza Peuhl et Kinani qui fraie la chronique depuis quelques semaines en 5eme région est en passe de connaître ,un dénouement heureux, L'heureuse information nous été communiquée hier mercredi 09 Janvier par M Ousmane Kornio, Col, Ismaiia Cisse et M. Hammadoun Allaye Cisse tous membres de I'Association des ressortissants du secteur de Konza (ADK) résident a Bamako.

C'était a la faveur d'une rencontre suscitée par notre arti­cle intitule «AFFRONTEMENT SANGLANT ENTRE CULTIVATEURS ET ELEVEURS A KONNA, Qui entretient I'impasse ? » paru dans L'lndicateur du Renouveau n° 343 du mardi 08 Janvier.

II s'agissait d'une part a travers cette rencontre de mettre des éléments d'éclairage a notre disposition nous permettant de cerner parfaitement les contours de I'affaire en question ; et d'autre part d'apporter leur version des faits par rap­port a la gestion de la crise dans laquelle la voie de la négociation prônée par I'ADK a fini par primer.

Apres nous avoir présente le secteur de Konza compose de 6 villages dont Konza peulh, Konza bozo, Kinani, Oumere, Mbouna et Tomi et qui sont administrativement lies a la même ASSACO, a la même APE, et au même comite local de développement, il nous été donne de comprendre que depuis le début de I'incident, I'Association des ressortissants du sec­teur de Konza n'a jamais tarde a engager une action de médiation.

Cette action, ont-ils affirme, a consiste a envoyer d'abord une lettre aux deux villages (Konza Peuhl et Kinani), avec ampliation au sous-préfet et au Maire de Konna, pour condamner les vio­lences et demander aux deux parties de savoir raison garder.

« Nous leur avons propose de leur envoyer une mission de médiation qui permettra de mettre fin au différend et ainsi, de demander aux plaignants de retirer leur plainte au tribu contacte le maire de Konna, les deux chefs de village et les avocats des deux parties pour les en informer. C'est ainsi que I'information nous a été apportée que I'avocat de la partie Kinani a introduit une demande de liberté provisoire sur laquelle le procureur a statue hier mardi 8 Janvier et qui a abouti a la libération des 8 personnes du village de Kinani», a poursuivi le secrétaire général de I'ADK, M. Ousmane Kornio.

Selon qui cette libération est légitime quand on sait qu'elle pourrait faire renaître un climat de sérénité pour la recherche d'une solution. A en croire le Col. Cisse, ancien Gouverneur dunal, afindistrict, compte tenu du climat qui prévalait, il ne fallait plus lésiner sur les efforts personnels pour trouver un dénouement heureux.

C'est ainsi que lui, a-t-il affirme, s'est déplace jusqu'a Konza afin d'appeler les popula­tions au calme et a, par la même occasion, demande a la gendarme­rie d'envoyer les blesses de Kinani a I'hôpital au lieu de les maintenir en garde a vue. Et M. Kornio d'ajouter que le Col. Cisse qui n'est que simple membre de I'ADK (Association des ressor­tissants du secteur de Konza résident a Bamako) s'est même engage a couvrir la moitie des frais de voyage de la mission de médiation.

Un montant, a-t-il confirme, qui a même été verse a I'association le jour même de la réunion. Nos interlocuteurs se sont dits plus que jamais ravis que cette démarche ait pu venir about du problème pour le dénouement duquel ils ont mis les bouchées doubles. Dieu merci le dialogue vient de payer car, se réjouissent-ils, « les 8 personnes (du vil­lage de Kinani) détenues ont été libères et se sont même adressées par télé­phone a I'association pour les remercier de tout Tef-fort qu'ils ont fourni ».

Cependant, ils se sont dits scandalises par les accusations a I'encontre du Col. Cisse malgré les sacrifices que ce dernier a abattus dans la recher­che de solution a la crise. II faut rappeler que la libé­ration des 8 personnes est intervenue le mardi 8 Janvier, jour de la traverse du fleuve par lestroupeaux qui est I'occasion d'une manifestation gran­diose. Un signe rassurant pour la consolidation du compromis trouve.

Source:Indicateur

Fédération des artistes du Mali LE NOUVEAU BUREAU SE MET IMMÉDIATEMENT AU TRAVAIL

C'est désormais chose faite. La Fédération des artistes du Mali (Fedama) a un nouveau bureau de 14 membres dont le mandat est de trois ans.
Le poste de président et celui de secrétaire général sont respectivement occupés par le musicien Amadou Bagayogo et le secrétaire général de l'Union des jeunes écrivains du Mali, Modibo Konaté.

Le nouveau bureau a été élu au cours d'une assemblée générale convoquée samedi à la Maison des jeunes à laquelle ont participé des responsables et des membres des 7 associations d'artistes que compte notre pays. Avant de passer le relais à son successeur, le président sortant, Boubacar Belco Diallo, a rappelé que la Fedama a pour objectifs de constituer un corps unique de défense des intérêts des artistes, de constituer un interlocuteur unique auprès des autorités et de porter secours et assistances aux créateurs.

Il a invité les artistes à tirer dans la même direction et aussi à se concentrer sur le seul combat qui vaille : la défense de leurs intérêts.
La représentation des artistes au comité d'évaluation et de financement des projets du PSIC, la garantie du Bureau malien des droits d'auteurs auprès du FAFPA pour la formation, la marche des artistes en juin 2005 et la remise d'un mémorandum aux plus hautes autorités et la présence de la Fedama au conseil économique, social et culturel, sont autant d'actions à mettre au crédit de l'équipe sortante.


La Fedama se félicite aujourd'hui de la collaboration établie avec le ministère de la Culture et ses services rattachés. Une collaboration qui a permis à la Fédération de prendre une part active à la préparation de la dernière édition de la Biennale artistique et culturelle.
"Nous remercions et félicitons Boubacar Belco Diallo et tout son bureau pour avoir tracé la voie. Et nous espérons qu'ils mettront leur expérience au service du nouveau bureau", a indiqué le premier responsable d'un nouveau bureau qui suscite beaucoup d'espoirs. Soucieux de répondre aux attentes, Amadou Bagayogo a, séance tenante, convoqué les membres du bureau à une séance de travail samedi prochain.

Source:L'essor