mardi 11 décembre 2007

LE DEPUTE ASSARID MONTE AU CRENEAU "Le Mali doit revoir son système électoral"

" L'Assemblée nationale du Mali: mission et fonctionnement". Tel était le thème traité le 8 décembre 2007, dans la salle "Aoua Keïta" de l'Assemblée nationale: Et les principaux conférenciers n'étaient autres que... lé Président de l'Hémicycle, Dioncounda Traoré, Assarid Ag Imbarca-wane de l'ADEMA, le Dr Oumar Mariko du parti SADI et Moussa Oumar Diawara.

On a également noté la présence de l'ancien Président de l'Assemblée nationale, Ali Nouhoum Diallo. Les temps forts des débats étaient consacrés au système électoral, au taux de participation aux élections, au consensus à l'opposition...

Au préalable, les participants ont été suffisamment édifiés sur la mission et le fonctionnement de l'Hémicycle. Assarid propose Selon Assarid Ag Imbarcawane, l'Assemblée nationale malienne est très active, car elle est membre de plusieurs institutions internationales à travers les autres députés maliens. Chaque fois qu'ils siègent à cette institution internationale, ces élus viennent rendre compte à l'Assemblée nationale du Mali, au monde. Le Parlement de la CEDEAO -dont Ibrahim Boubacar Keïta assure la présidence- est composé de cinq fait savoir Ag Imbarcawane.

En ce qui concerne le faible taux de participation aux élections Assarid fera savoir que l'inscription volontaire sur les listes électorales est la seule solution pour relever ce défi. Mais pour ce qui est de notre système électoral, Assarid indiquera que pour des élections libres et transparentes, il doit être revu. Oumar Mariko accuse et l'honorable Dr Oumar Mariko du SADI, de marteler : "A chaque système, son mécanisme de fraude.'"Après avoir exposé le sous-thème : "Comment le Mali est-il passé du consensus à l'Opposition?", il n'a pas manqué de s'en prendre à la Cour Constitutionnelle.

Selon lui, cette institution n'a pas joué son rôle, lors des élections présidentielle et législatives de 2007 qui -toujours d'après lui- ont été émaillées de fraudes généralisées. A l'entendre, son parti SADI n'a jamais cru qu'on vivait dans un consensus unanime, mais a toujours voulu qu'on permette à tout le monde de s'exprimer librement.

Aux dires du docteur du parti SADI, la conception du général Moussa Traoré a été transposée dans notre démocratie, car tous ceux qui se déclarent de l'Opposition sont considérés comme des ennemis du pouvoir, et qu'il faut abattre. Aussi, pour se mettre à l'abri et s'approcher au pouvoir, les partis politiques ont procédé à toutes sortes de combines, déclare-t-il.

"Nous nous sommes dit qu'il faut trouver une solution à cette situation qui perdure, d'où notre option à l'Opposition. Et nous ne renoncerons pas à notre appartenance à I' Opposition", ajoute le secrétaire général du parti SADI.

Quant au président de l'ADEMA et de l'Hémicycle, Dioncounda Traoré, il pense plutôt que le faible taux de participation aux élections est relatif aussi questions d'ordre social.

Source:Soir de Bamako

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